Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 6 septembre 2022, point 19 de l'ordre du jour

Document

Texte adopté par CE - R-CE INT Karlen 21_INT_117 - publié

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Nicolas Bolay (UDC) —

(remplaçant M. Dylan Karlen, ancien député) Notre ancien collègue n’est pas satisfait de la réponse du Conseil d’Etat à son interpellation. Il trouve que l’école fait de la propagande – et non plus de la sensibilisation – sur les sujets tels que le dérèglement climatique ou les personnes LGBTQ, alors que ce n’est pas son rôle.

Concernant le fait d’avoir le droit de fourrer son agenda, mais pas d’en cacher qu’une partie, où est le droit de l’élève à se former un esprit critique sur les sujets qui n’intéressent pas ? Nous suivrons l’évolution de la situation.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

La discussion est ouverte.

M. Frédéric Borloz (CE22-27) — Conseiller-ère d’Etat

Sur la question de l’agenda, en ce qui me concerne, je n’ai pas de remarque à formuler. J’attends que l’on me fasse une proposition de bon à tirer pour le prochain agenda et je prendrai ma décision à ce moment-là.

En ce qui concerne les manifestations, je m’inscris en faux : l’école ne fait pas de propagande, ce n’est pas son but. Une pesée d’intérêts a été faite pour savoir si l’on interdisait purement et simplement les manifestations, mais cela engendrait tout de même un certain nombre de conséquences. Il fallait pouvoir bien maîtriser la chose. Or, on voit que même les tribunaux ont du mal à gérer ce genre de problématiques. L’école a donc choisi de ne pas autoriser à manifester. Ce n’est pas une autorisation, si l’élève est absent, il doit justifier son absence via un formulaire signé par ses parents. Il n’y a donc pas d’autorisation, mais une sorte de responsabilisation des jeunes. Dans la pratique, comment cela s’est-il passé ? Peut-être que certaines expériences se sont mal déroulées, c’est possible, mais l’état d’esprit qui régissait cette gestion d’événements consistait à responsabiliser les jeunes.

Le département doit vous proposer un exposé des motifs et projet de décret lié au Plan climat, puisque le projet qui vous avait été présenté n’avait pas été accepté. Je l’espère, ce projet vous sera présenté d’ici la fin de l’année, voire au début de l’année prochaine. Il est déjà bien avancé. Toutefois, il est clair que ce projet offrira en principe un aspect nouveau dans le cadre des activités liées au climat et à la durabilité qui pourrait peut-être justifier un changement de comportement au niveau de la tolérance vis-à-vis d’une absence d’un enfant lors d’une manifestation – dans la mesure où l’école aurait une activité renforcée dans ce cadre. Je vous propose de faire le point au moment où nous déposerons cet exposé des motifs et projet de décret. Pour l’instant, l’école garde cette volonté de responsabiliser les enfants sans autorisation de facto.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

La discussion est close.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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