Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 23 novembre 2021, point 7 de l'ordre du jour

Texte déposé

Suite aux différentes pannes du réseau CFF sur les districts de Nyon et Morges, les Conseils d’Etat genevois et vaudois ont communiqué très rapidement sur le remède à apporter pour tenter de résoudre cette problématique.

Depuis quelques mois, une pétition « NON à un gaspillage de 4 milliards et à l'émission d'un million de tonnes de CO2 à Genève » a été déposée au niveau fédéral et maintenant au niveau cantonal.

Cette démarche ne concerne pas uniquement Genève mais toute la région valdo-genevoise.

Le projet démontre la pertinence de créer une liaison ferroviaire entre l’aéroport de Genève jusqu’à Mies – Coppet dans le canton de Vaud. Il s’agit d’avoir une voie en site propre simplifiant les manœuvres des trains, supprimant une gare en cul de sac et offrant une redondance en cas de perturbation entre Mies jusqu’à Cornavin et l’aéroport.

L’aspect écologique n’est pas moindre dans le projet retenu par les autorités qui va à l’opposé du but recherché de la diminution drastique des émissions de CO2 (page 30 du projet).

 

J’ai ainsi l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat vaudois.

 

Est-ce que le Conseil d’Etat a eu connaissance de ce projet ?

https://mobilite.blog.tdg.ch/media/01/00/3944985112.pdf voir pages 17 à 30

https://mobilite.blog.tdg.ch/archive/2021/11/02/un-gros-mensonge-et-de-nombreuses-contreverites-318300.html

 

Est-ce que le Conseil d’Etat, en qualité de membre de la région du Grand Genève, a transmis au Conseil régional de Nyon une information à ce sujet ?

 

Est-ce que le Conseil d’Etat vaudois possède la volonté de prendre contact avec son homologue genevois afin de porter ce projet modifié en l’inscrivant dans une pré-étude ou une étude alternative à la simple création d’un tunnel au même endroit que les lignes actuelles ?

 

 

En vous remerciant de l’intérêt que vous porterez à cette interpellation.

Conclusion

Souhaite développer

Document

21_INT_148-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Didier Lohri (VER) —

Evidemment, ce texte sur la liaison ferroviaire Genève aéroport-Mies-Coppet colle à l’actualité ! Certains éléments sont néanmoins très importants. La Confédération finance les projets et nous avons appris, car il a été répété, que les préfinancements ne sont plus autorisés en matière d’installations ferroviaires. Une réflexion est tout de même nécessaire quant à utiliser les deniers de la Confédération de la manière la plus pertinente. En effet, les propos tenus lors d’une récente émission de télévision corroborent ce que les gens sentent sur l’économie de béton et la décarbonisation. Il faut se poser à nouveau la question : le fait d’avoir des lignes qui se chevauchent toutes les unes et les autres est-il une bonne stratégie en matière de redondance de voies ferroviaires ? Il est aussi important de voir que le canton de Vaud, dans le Grand Genève, n’a peut-être pas insisté assez lourdement pour être un partenaire et un décideur, au même titre que le canton de Genève. La question est donc de savoir si l’on peut trouver une solution immédiate avec les budgets accordés. En effet, si l’on veut modifier des voies, cela ne se fera pas avant 2040 ! Pouvons-nous donc demander au Conseil d’Etat quelle est sa position par rapport à la boucle ferroviaire qui revient sur Genthod plutôt que partir sur les installations de quatrièmes voies de Mies à Coppet ? Cette boucle est prévue dans un projet depuis 1985, mais n’a pas passé la rampe à Genève pour différentes raisons, car il était évident qu’il fallait redonner vie à la gare de Genève-Cornavin. Je rappelle que la gare de Genève-Aéroport est une deuxième gare qui se construit avec cette boucle et donc encore plus de béton. C’est une réflexion que l’on peut faire et je ne dis pas que c’est la solution, mais je rappelle que seul celui qui ne pose pas la question est à l’abri de l’erreur ; je suis votre erreur. (Rires.)

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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