Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 9 mars 2021, point 3.1 de l'ordre du jour

Texte déposé

Le Conseil d’Etat a communiqué les mesures à suivre dès le 1er mars 2021 par le SEPS, complété par un envoi du 2 mars 2021 afin de rendre possible la pratique de la natation.

 

Il s’avère que les propriétaires des piscines scolaires ou/et publics s’étonnent d’un certain illogisme par rapport à la volonté d’offrir des ouvertures de piscine au PUBLIC composé de jeunes jusqu’à 20 as ou 21 ans et plus ainsi que la santé psychique des jeunes.

 

Le service rappelle les règles à appliquer et demande de respecter les décisions 179, 180 et 181. (Sport à l’école (éducation physique et sportive DFJC pour l’enseignement de l’éducation physique et sportive (EPS) sont disponibles sur la page dédiée.)

Justement ces recommandations ou ordres donnés, concernent l’accès aux piscines pour les jeunes de 4 à plus de 20 ans en formation.

 

Les décisions ordonnent que :

Infrastructures

•Les patinoires et les piscines sont fermées.

 

Permettez-moi de demander au Conseil d’Etat, quel a été son raisonnement pour autoriser l’ouverture au public (jeunes jusqu’à 20 ans et plus) en demandant aux prestataires de favoriser l’ouverture des bassins qu’aux membres de club et aux participants d'activités encadrées partant de la constatation que l’apprentissage de la natation scolaire est une activité encadrée et figurant dans les plans de formation ?

 

En remerciant le Conseil d’Etat du temps consacré à mon interrogation.

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Didier Lohri (VER) —

Piscines ouvertes ou fermées (21_HQU_46)

Je voudrais d’abord remettre ma question dans son contexte : depuis une année, les autorités communales et le public suivent attentivement les conférences de presse relatives au COVID et, à chaque fois qu’il y a une annonce d’ouverture de piscine ou des salles de sport, les gens croient que cela sera fait immédiatement. Entre les directives qui nous renvoient vers des demandes par téléphone, des courriels — lorsqu’on ne nous dit pas de prendre contact avec les conseillers d’Etat — cela revient au même en ce qui concerne le timing. Les jeunes voudraient avoir accès aux différents lieux sportifs, mais il y a des contradictions entre les annonces faites par la presse et le Conseil d’Etat et les décisions 179, 180 qui précisent que les écoles ne peuvent pas utiliser les piscines et les patinoires.

Ma question est la suivante : quel a été le raisonnement du Conseil d’Etat pour autoriser l’ouverture au public — les jeunes jusqu’à 20 ans et plus — en demandant aux prestataires de ne favoriser l’ouverture des bassins qu’aux membres de clubs et aux participants d’activités encadrées, partant de la constatation que l’apprentissage de la natation scolaire est une activité encadrée et figurant dans les plans de formation ?

M. Philippe Leuba — Conseiller-ère d'État

(Remplaçant Mme Cesla Amarelle)

Avant de répondre à cette question et à titre personnel — mais je pense que Mme Amarelle pourra se joindre à mes propos — je comprends qu’il est parfois difficile de déambuler dans les méandres des décisions fédérales ou cantonales en matière de gestion de la crise. Néanmoins, j’aimerais que ce Parlement et l’ensemble de nos concitoyens perçoivent également la difficulté qu’il y a à gérer et à prendre des décisions le plus rapidement possible, de la manière la plus coordonnée possible. Parfois, cela nécessite de prendre du temps.

Ces propos n’engagent que moi et je fais maintenant part de la réponse de la cheffe du Département de la formation, de la jeunesse de la culture. Dès les nouvelles décisions fédérales connues, le département en charge de la formation s’est attelé à modifier son cadre réglementaire pour tenir compte des possibilités d’assouplissement dans le domaine scolaire.

Depuis une année, le dispositif sanitaire dans les lieux de formation s’est étoffé — ce qui a permis de les maintenir ouverts — et il comprend aujourd’hui de nombreuses directives liées les unes aux autres. La révision de ce dispositif prend donc quelques jours pendant lesquels il est nécessaire de s’assurer de la cohérence des nouvelles règles, ainsi que de leur adéquation avec pour objectif prioritaire la lutte contre la pandémie. C’est pourquoi le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture a pu communiquer ses nouvelles directives le 4 mars, soit un jour après l’adoption par le Conseil d’Etat de la modification de l’arrêté cantonal de l’Ordonnance fédérale.

Comme vous l’avez certainement vu, les nouvelles directives du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture incluent l’ouverture des piscines et des patinoires et en précisent les conditions sanitaires d’utilisation.

M. Didier Lohri (VER) —

Je n’ai pas de question complémentaire à poser, mais je remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse. Je compatis aussi avec ce dernier en ce qui concerne ces changements de lois, mais il faut aussi qu’il essaie de compatir avec les gens du terrain qui subissent les questions de la population.

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