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Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 24 mai 2022, point 32 de l'ordre du jour

Document

Texte adopté par CE - R-CE INT Lohri 21_INT_108 - publié

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Didier Lohri (VER) —

Je remercie le Conseil d’Etat de sa réponse. Il est évident que les discothèques ne vont pas cesser, cette saison. Seul avantage, peut-être : c’est un test ou un moyen de lutter contre les attaques de loups. Nous le verrons à l’avenir.

Je suis persuadé qu’il est nécessaire de donner plus de responsabilités aux communes et aux gardes forestiers. L’argument « Sachant que dans le domaine traité, il est rare que seul un règlement communal soit enfreint » me surprend, car les installations de sonorisation sont déposées sur un territoire communal. Si c’est la question de l’accès à ce site, dont la réponse pourrait indiquer la complexité des autres règlements, je m’en étonne, car le déplacement est réglé par la Loi forestière et donc indépendant des communes.

Je reviendrai sur la question des lieux autorisés pour réunir des adeptes de soirées électroniques. Après avoir rencontré certains d’entre eux – « Ondes libres » par exemple que je remercie de m’avoir accordé leur confiance dans l’élaboration de ce dossier – il faut constater que la volonté des mouvements consiste à vivre libres et sans contraintes administratives. Je ne pense pas que l’absence de dialogue soit une bonne chose, car aussi étrange que cela puisse paraître, ces personnes ont un sens aigu de leurs responsabilités en cas d’accident et de sécurité des participants. Malheureusement, le système les met à la limite. Faudrait-il un drame pour les écouter ? Peuvent-ils faire des concessions afin de vivre ces instants de liberté absolue qu’ils recherchent ? Il faut trouver une solution de compromis pour la majorité des personnes, sachant que les intégristes seront impossibles à convaincre. Mais doit-on tout faire en fonction de cette minorité ?

Je tenterai de déposer une nouvelle intervention parlementaire permettant de trouver une solution pragmatique, pour que ces fêtes ne dégénèrent pas et qu’il n’y ait aucun drame à l’avenir, comme c’est le cas en France, et pour tenter de cadrer un peu cette liberté, sachant que les gens ont particulièrement besoin de liberté après le Covid. Il faut quelque peu cadrer ces activités, inadmissibles pour les agriculteurs.

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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