Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 23 janvier 2024, point 7 de l'ordre du jour

Texte déposé

On a appris par les médias, quelques jours avant Noël, que l’Ecole romande d’art et communication, Eracom, basée à Lausanne, était en souffrance.

 

Les mots employés par la presse étaient plutôt inquiétants : climat de peur, environnement de travail toxique, management défaillant.

 

Lors d’une conférence de presse, des représentants du corps enseignant ont évoqué des atteintes à la personnalité des enseignants, des dénigrements et des remarques disqualifiantes. Il a aussi été question de la gestion de l’école, laissant apparaître des difficultés de management.

 

Là aussi, les mots sont durs pour qualifier la conduite de l’établissement. Le Syndicat vaudois des maîtres de l’enseignement professionnel a demandé une intervention du Département de l’enseignement et de la formation professionnelle (DEF) pour protéger le personnel.

 

Il faut relever que l’Eracom traverse une période d’instabilité particulièrement longue, et plusieurs changements de direction ne semblent pas avoir permis à l’école de trouver la sérénité. Ce contexte favorise certainement un climat de tensions, nuisible à l'environnement de travail auprès des étudiantes et étudiants. En mars 2022, l’inspection cantonale du travail avait d’ailleurs rendu un rapport identifiant une dizaine de risques et recommandait des mesures à mettre en place.

 

Toujours selon la presse, la Direction d’Eracom a engagé un processus pour améliorer le climat de travail et apporter les changements nécessaires à la bonne conduite de l’école, avec l’appui du Département.

 

 

Néanmoins, la situation est suffisamment sensible pour que le Grand Conseil soit renseigné. J’ai ainsi l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

 

1) Le Conseil d’Etat peut-il confirmer qu’il a été alerté par les syndicats quant à la situation difficile que traverse l’Ecole romande d’art et de communication?

 

2) Le Conseil d’Etat a-t-il pris connaissance du rapport de l’inspection cantonale du travail ?

 

3) Un dialogue existe-t-il entre les représentants syndicaux et l’Etat ? Si oui, l’élaboration d’une feuille de route ou d’un échéancier a-t-il été prévu ?

 

4) Le Conseil d’Etat peut-il apporter quelques précisions au Grand Conseil quant aux mesures prévues pour permettre à Eracom de retrouver la sérénité ?

 

5) Le Gouvernement prévoit-il de suivre la mise en œuvre des mesures envisagées ?

 

Par avance merci au Conseil d’Etat de ses prochaines réponses.

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Eliane DesarzensSOC
Sylvie Pittet BlanchetteSOC
Laurent BalsigerSOC
Claire Attinger DoepperSOC
Muriel ThalmannSOC
Cendrine CachemailleSOC
Patricia Spack IsenrichSOC
Felix StürnerVER
Julien EggenbergerSOC
Martine GerberVER
Alexandre DémétriadèsSOC
Alexandre RydloSOC
Yves PaccaudSOC
Laure JatonSOC
Sandra PasquierSOC
Pierre DessemontetSOC
Valérie ZoncaVER
Denis CorbozSOC
Joëlle MinacciEP
Cédric RotenSOC
Isabelle FreymondSOC
Romain PilloudSOC
Claude Nicole GrinVER
Cédric EchenardSOC
Géraldine DubuisVER
Jerome De BenedictisV'L
Aude BillardSOC

Document

24_INT_3-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Vincent Jaques (SOC) —

La présente interpellation fait suite à des informations alarmantes parues récemment dans la presse au sujet de l’Ecole romande d’art et communication (Eracom), basée à Lausanne. Sont explicitement évoqués un climat de peur, un environnement de travail toxique et un management défaillant. Dans ce contexte, le Syndicat vaudois des maîtres d’enseignement professionnel a demandé une intervention du Département de l’enseignement et de la formation professionnelle (DEF) pour protéger son personnel. En mars 2022, l’Inspection cantonale du travail avait rendu un rapport identifiant une dizaine de risques et recommandé des mesures à mettre en place.  

La situation est suffisamment sensible pour que le Grand Conseil soit renseigné. J’ai ainsi l’honneur de poser notamment les questions suivantes au Conseil d’Etat :

  • Le Conseil d’Etat peut-il confirmer qu’il a été alerté par les syndicats quant à la situation difficile que traversait Eracom ?
  • Le Conseil d’Etat a-t-il pris connaissance du rapport de l’Inspection cantonale du travail ?
  • Le Conseil d’Etat peut-il apporter quelques précisions au Grand Conseil quant aux mesures prévues pour permettre à Eracom d’enfin retrouver la sérénité ?

Par avance, je remercie le Conseil d’Etat pour ses prochaines réponses.

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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