Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 17 janvier 2023, point 11 de l'ordre du jour

Texte déposé

Lors de leur parcours scolaire, les élèves peuvent être confrontés à l’absence d’un enseignant ou d’une enseignante. Pour les élèves qui sont dans l’école obligatoire, le remplacement du personnel enseignant va de soi et les cours sont donnés.

Si vous avez des enfants en formations au Secondaire II, vous vous êtes probablement rendu compte qu’un certain nombre de périodes « tombent » mais que, dans ce cas, les cours sont simplement annulés. Les raisons peuvent être diverses (maladie, formation) et ne sont pas mises en cause ici.

Or, suivant la longueur des absences ou leurs répétitions, il peut y avoir de nombreuses heures non données ce qui péjore d’autant la qualité de la formation des élèves. C’est pour avoir des informations concrètes que nous déposons cette interpellation.

J’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’État :

• La pratique du non-remplacement des cours pour des absences de courtes durées (moins de 2 semaines) est-elle confirmée ?
• Le cas échéant, quel est le nombre de périodes « non données » dans le canton au Secondaire II ?
• Des considérations pédagogiques expliquent-elles cette différence entre le Secondaire I et le Secondaire II ?

Conclusion

Souhaite développer

Transcriptions

Lors de leur parcours scolaire, les élèves peuvent être confrontés à l’absence d’un enseignant ou d’une enseignante. Pour les élèves de l’école obligatoire, le remplacement du personnel enseignant va de soi et les cours sont donnés. Si vous avez des enfants en formation au secondaire II – demandez autour de vous – vous vous êtes probablement rendu compte qu’un certain nombre de périodes tombent aussi facilement que les feuilles en automne, mais que, dans ce cas, les cours sont simplement annulés. Les raisons de ces absences peuvent être diverses – maladie, formation, etc. – et ne sont pas remises en cause ici, c’est l’absence de solution de rechange que j’interroge. Or, suivant la longueur des absences ou leur répétition, il peut y avoir de nombreuses heures non données, ce qui péjore d’autant la qualité de la formation des élèves. Cette pratique surprend un grand nombre de parents, notamment parce que la différence pratique entre la 11^e – où chaque période est remplacée – et le gymnase – où on attend plusieurs semaines avant de remplacer un enseignant absent – est énorme. C’est pour avoir des informations concrètes que nous déposons cette interpellation. J’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

• la pratique du non-remplacement des cours pour des absences de courte durée – moins de deux semaines – est-elle confirmée ?
• Le cas échéant, quel est le nombre de périodes non données dans le canton au secondaire II ?
• Des considérations pédagogiques expliquent-elles cette différence entre le secondaire I et le secondaire II ?

Je remercie d’avance le Conseil d’Etat pour ses réponses.

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.