Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 23 août 2022, point 6 de l'ordre du jour

Texte déposé

Le député soussigné se réfère à l’interpellation déposée l’année dernière sur le risque de blackout ainsi qu’à la réponse du Conseil d’Etat à cette interpellation que je me suis permis de qualifier d’assez sommaire lors des débats.

 

La situation a malheureusement évolué. En pire. Avec la guerre en Ukraine notamment et la ferme volonté de nos voisins européens de se libérer du pétrole, du charbon et du gaz (politique qui va de pair avec la décarbonisation de la société), le risque de pénurie énergétique, mais surtout d’électricité, s’est encore démultiplié ces derniers mois.

 

A Berne, on évoque désormais ouvertement le possible rationnement, voire des coupures sectorielles ou encore temporelles d’électricité. L’impact en sera considérable pour notre économie, notre population et notre vie quotidienne.

 

Questions :

 

1. Comment le Conseil d’Etat appréhende-t-il ce risque accru de pénurie et de coupures ?

 

 

2.Le Conseil d’Etat a-t-il pris en compte de très probables coupures durant l’hiver 22-23 et quelle est sa stratégie à ce sujet ?

 

3. Le Conseil d’Etat peut-il informer le Grand Conseil du dispositif qui sera mis en place pour faire face à cette situation si elle devait se matérialiser ?

 

4. Comment et par quels moyens le rationnement pourrait-il être mis en œuvre et selon quels critères ?

 

5. Quels seraient les personnes ou les secteurs économiques ou géographiques qui seraient potentiellement touchés ?

 

6. Le Conseil d’Etat a-t-il une stratégie pour tenter d’éviter ces coupures ou ce rationnement ?

 

On remercie d’ores et déjà le Conseil d’Etat de ses réponses.

 

Pour le Groupe PLR

Marc-Olivier Buffat

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Pierre-André RomanensPLR
Carole SchelkerPLR
Anne-Lise RimePLR
Carole DuboisPLR
Guy GaudardPLR
Bernard NicodPLR
Marion WahlenPLR
Philippe CornamusazPLR
Josephine Byrne GarelliPLR
Maurice NeyroudPLR
Daniel DeveleyPLR
Philippe VuilleminPLR
Jean-François CachinPLR
Claude MatterPLR
Philippe GermainPLR
Florence GrossPLR
Jean-Marc GentonPLR
Florence Bettschart-NarbelPLR
Jean-Rémy ChevalleyPLR
Jean-Daniel CarrardPLR
Nicolas SuterPLR
Gérard MojonPLR

Document

22_INT_89-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Marc-Olivier Buffat (PLR) —

Je vous prie de bien vouloir excuser mon léger retard, dû à une rentrée politique particulièrement chargée.

L’actualité démontre qu’une vive préoccupation se développe un peu partout, auprès de la population, s’agissant des coupures d’énergie – que ce soit du gaz ou de l’électricité – et en particulier des difficultés de la fourniture. Il faut bien admettre que certaines déclarations, en particulier du Conseil fédéral, laissent extrêmement songeurs. Nous craignons fortement que nous retrouver dans le même maelström que pour le COVID 19, soit un enchevêtrement de compétences entre la Confédération et les cantons.

Il nous paraît donc important que le Conseil d’Etat nous indique très rapidement quel est le plan de secours. On a en effet cru comprendre qu’il en existerait – au conditionnel – un ou même plusieurs. Quels sont-ils ? Quelles sont les mesures que peut prendre le Conseil d’Etat dans son cadre de compétences ? Avec, le cas échéant, la collaboration de la Confédération qui va prendre – nous dit-on – un certain nombre d’ordonnances ? Là encore, nous nous rappelons des ordonnances COVID !

C’est la raison pour laquelle nous avons posé un certain nombre de questions au Conseil d’Etat, tout en attirant son attention sur le fait qu’il faut impérativement qu’il réponde rapidement, et en tout cas dans le délai de trois mois fixé par la Loi sur le Grand Conseil (LGC). Nous devons savoir quel est le plan de secours qu’entend, le cas échéant, mettre en place le Conseil d’Etat, si véritablement le risque de black-out ou de rupture de fourniture d’énergie devait s’avérer, vraisemblablement pour les mois de février, mars et avril 2023. Je remercie d’ores et déjà le Conseil d’Etat de ses réponses à mes trois questions.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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