Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 15 mars 2022, point 4 de l'ordre du jour

Texte déposé

Nous vivons dans une démocratie appréciée de toutes et tous. Dans tous les discours patriotiques, on répète volontiers que ce régime envié est aussi fragile.

Il me paraît même qu’il est en danger.

 

Chères et chers collègues, vous connaissez très bien les voies légales pour obtenir des changements ou des évolutions. Tous attachés à ces règles, nous ne saurions tolérer que nos concitoyens tentent de forcer des décisions par la force, l’irrespect ou la violation de la sphère privée des personnes ou des entreprises.

 

Les historiens vous diront que depuis longtemps les étudiants ont l’envie de contester ou de manifester leur impatience en constatant que leurs idées ne sont pas celles de tous.

 

Les mêmes historiens vous diront aussi que l’un des signes qu’une civilisation touche à sa fin, c’est lorsque l’on tolère les incivilités.

 

Mais, chez nous, des étudiants cassent du matériel, souillent des propriétés privées pour des causes qu’ils ne défendront plus dans 20 ans, forts d’expériences acquises. Ils irritent au plus haut point des contribuables qui par leurs impôts soutiennent l’université.

 

En vertu de la séparation des pouvoirs, nous n’avons pas à porter de jugement sur l’action de la justice, mais nous ne pouvons nous empêcher de penser qu’en vertu de la même règle, certains juges ne devrait pas faire de la politique et condamner les justiciables selon leurs méfaits et sans autre considération.

 

Au niveau du Conseil d’Etat, il nous paraît que, vu les dépenses énormes et justifiées consenties envers l’université, il serait raisonnable d’exiger des étudiants et des professeurs une conduite respectueuse vis-à-vis des règles élémentaire de notre société.

 

J’ai donc l’honneur de poser au Conseil d’Etat les questions suivantes :

 

1) Quelle est l’attitude du gouvernement vis-à-vis d’étudiants, voire de professeurs qui bafouent les règles élémentaires de notre société ?

 

2) Est-il prévu de supprimer les parts de subventions ou le licenciement de ces personnes qui ternissent l’image de notre université ?

 

3) Nos écoles dites  « hautes » n’ont-elles pas des règlements qui contraignent professeurs et élèves à un comportement digne de leur personne et de leur statut ?

 

4) Les sommes colossales investies sur la formation de ces jeunes ne supposent-t-elles pas une forme de reconnaissance ?

 

Je remercie d’avance le Conseil d’Etat pour ces réponses.

Conclusion

Ne souhaite pas développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Yann GlayreUDC
Dylan KarlenUDC
Nicolas BolayUDC
Pierre-Alain FavrodUDC
Yvan PahudUDC
Fabien DeillonUDC
Cédric WeissertUDC

Document

22_INT_41-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

L’auteur n’ayant pas souhaité développer son interpellation en plénum, celle-ci est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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