Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 23 janvier 2024, point 27 de l'ordre du jour

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Texte adopté par CE - R-CE INT Buclin 23_INT_39 - publié

Transcriptions

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M. Hadrien Buclin (EP) —

D'abord, je déclare mes intérêts en tant que collaborateur sur un projet de recherche financé par le Fonds national suisse (FNS) dans le domaine des sciences humaines. Sur le plan professionnel, je suis donc proche du dossier traité par cette interpellation, mais ce n'était pas encore le cas au moment où je l’ai déposée, je n’occupais pas encore cette fonction. J'ai déposé cette interpellation après l'annonce par le FNS de mesures d'économie, lorsqu’il a annoncé supprimer le programme baptisé « doc.ch » dès 2025. Or, ce programme joue un rôle important pour la recherche en sciences humaines et sociales, en permettant à de jeunes chercheuses et chercheurs de solliciter un financement pour un doctorat à condition d'être encadrés par deux professeurs. La suppression de ce programme a suscité d'assez vives critiques et à cet égard, je suis satisfait que le Conseil d'Etat partage sa préoccupation par rapport à cette suppression.

Dans sa réponse, le Conseil d'Etat se dit prêt « à exprimer – lors de la consultation sur le message du Conseil fédéral relatif à l'encouragement de la formation de la recherche et de l'innovation 2025-2028 – des réserves par rapport à la suppression d'un instrument de soutien de la relève scientifique qui a fait ses preuves et qui est plébiscité par toutes les universités ». Cela dit, une fois posé le constat positif de la préoccupation du Conseil d'Etat relative à la suppression de ce dossier, j’aimerais lui suggérer de se montrer plus pugnace que simplement exprimer ses « réserves » lors de la consultation. Il pourrait être question d'une intervention coordonnée avec d'autres cantons auprès du Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI), non seulement pour demander le maintien d'un programme de type doc.ch, mais aussi pour demander qu'à l'avenir le FNS ne se retire pas de manière unilatérale d'un programme d'encouragement, et cela, en particulier, sans consultation des cantons universitaires alors qu’il est clair qu’une telle coupe dans un budget de programme du FNS présente un impact négatif sur les universités et leurs capacités scientifiques. Selon moi, il serait légitime que les autorités d’un canton universitaire se montrent plus actives dans ce dossier.

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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