Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 30 novembre 2021, point 4 de l'ordre du jour

Texte déposé

La Municipalité de Lausanne a décidé d’interdire les moteurs thermiques sur son territoire à partir de 2030, soit dans 9 ans, bien que la légalité de cette mesure ne soit pas encore fondée d’un point de vue juridique fédéral. Toutefois le réchauffement/dérèglement climatique et ses conséquences prévisibles inquiètent nombre de députés et le Conseil d’Etat se dote d’un plan climat.

S’il est facile pour les résidents de l’agglomération lausannoise d’utiliser les transports publics pour se rendre au Grand Conseil. C’est beaucoup plus difficile pour les députés non-lausannois, malheureusement pas toujours bien connectés aux transports publics ou disposant de connections peu favorables, rallongeant notoirement le temps de trajet.

En conséquence, plusieurs options pourraient être  favorisées pour les députés ne résidant pas à proximité immédiate de la capitale vaudoise. Mais nous pouvons ouvrir la réflexion aux autres bâtiments et propriétés en mains cantonales.

Les immatriculations des voitures électriques sont en constante augmentation. Plusieurs députés roulent au tout électrique et pour l’instant aucune borne, ni rallonge électrique, en vue à l’horizon de la place du Château. Car actuellement il n’y a pas de bornes de recharges à  proximité directe du Grand Conseil et de la Cité.  Nous pourrions imaginer que le Conseil d’Etat soit plus innovant et crée sur les bâtiments cantonaux des places et des bornes pour permettre de recharger des véhicules électriques. Bien naturellement ces places seraient dévolues aux autres usagers de la Cité en dehors des sessions du Grand Conseil. D’ailleurs, le Conseil d’Etat serait bien inspiré de le faire systématiquement sur ses bâtiments.

Récemment sont arrivés sur le marché des véhicules roulant à l’hydrogène. Aucune émission de CO2, uniquement de l’eau sort du pot d’échappement. Avec une nouvelle station- service de remplissage pour l’hydrogène installée à Crissier, cette technologie devrait se développer, pas uniquement pour les camions, mais aussi pour le transport individuel motorisé.

Par contre en surface, si actuellement on favorise les véhicules électriques, avec souvent même le parking gratuit et des places dédiées, le Canton et les Communes ne font pas grand-chose pour les véhicules à hydrogène. Là aussi, le Conseil d’Etat pourrait créer des places de parc dédiées aux véhicules à hydrogène sur les propriétés cantonales, voire sur la place du Château.

 

J’ai donc l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

  • Comment le Conseil d’Etat pense garantir l’accessibilité au Grand Conseil pour les députés motorisés ?
  • Quand des bornes de rechargement pour véhicule électriques seront à disposition sur des bâtiments cantonaux et/ou la place du Château pour les députés et/ou la population ?
  • Quand des places de parc réservées à des véhicules roulant à l’hydrogène seront prévues à proximité des bâtiments cantonaux, voire à la place du château ?

 

 

S. Rezso – 23.11.21

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Stéphane MassonPLR
Jean-Marc GentonPLR
Claude MatterPLR
Chantal Weidmann YennyPLR
Alain BovayPLR
Carole DuboisPLR
Georges ZündPLR
Olivier PetermannPLR
Pierre-François MottierPLR
Alexandre BerthoudPLR
Florence GrossPLR
Sergei AschwandenPLR
François CardinauxPLR
Josephine Byrne GarelliPLR
Maurice NeyroudPLR
Pierre VoletPLR
Marion WahlenPLR
Gérard MojonPLR
Daniel DeveleyPLR
Jean-Daniel CarrardPLR
Guy GaudardPLR
Pierre-André RomanensPLR
Jean-Luc BezençonPLR

Document

21_INT_152-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Stéphane Rezso (PLR) —

Mon interpellation s’inquiète pour le transport individuel motorisé (TIM). En effet, chaque mardi, l’accessibilité à la Cité est plus compliquée et, chaque mardi, des places de parc ont été supprimées ou des présélections effacées au profit de pistes cyclables. Nous le savons, la Municipalité de Lausanne a décidé d’interdire les moteurs thermiques sur son territoire à partir de 2030 – soit dans 9 ans – bien que la légalité de cette mesure ne soit pas encore fondée du point de vue juridique fédéral. D’ailleurs, s’il est facile pour les résidents de l’agglomération lausannoise d’utiliser les transports publics ou le vélo pour se rendre au Grand Conseil, c’est beaucoup plus difficile pour les députés non lausannois, malheureusement pas toujours bien connectés aux transports publics ou disposant de connexions peu favorables ou rallongeant notoirement le temps de trajet. Mais qui dit suppression des moteurs thermiques, dit moteurs électriques. En conséquence, plusieurs options pourraient être favorisées pour les députés ne résidant pas à proximité immédiate de la capitale vaudoise. Nous devons par ailleurs ouvrir la réflexion aux autres bâtiments et propriétés en mains cantonales. Même si le Conseil d’Etat a sorti un Plan climat, il faut passer à l’action. Les immatriculations de voitures électriques sont en constante augmentation, plusieurs députés roulent d’ailleurs avec des véhicules électriques et, pour l’instant, il n’y a aucune borne de recharge à proximité de la Place du Château. Nous pourrions imaginer que le Conseil d’Etat soit plus innovant et crée, sur les bâtiments cantonaux, des places et des bornes pour permettre de recharger les véhicules électriques. Naturellement, ces places seraient dévolues aux autres usagers de la Cité en dehors des sessions du Parlement. D’ailleurs, le Conseil d’Etat serait bien inspiré de le faire systématiquement sur ses bâtiments.

Récemment sont arrivés sur le marché des véhicules roulant à l’hydrogène : aucune émission de CO2, mais uniquement de l’eau, ne sort du pot d’échappement. Avec une nouvelle station-service de remplissage pour l’hydrogène installée à Crissier, cette technologie devrait se développer – pas uniquement pour les camions, mais aussi pour le transport individuel motorisé. Par contre, en surface, si on favorise les véhicules électriques, souvent avec le parking gratuit et des places dédiées, le canton et les communes ne font pas grand-chose pour les véhicules à hydrogène. Là aussi, le Conseil d’Etat pourrait créer des places de parc dédiées aux véhicules roulant à l’hydrogène sur les propriétés cantonales, voire à proximité du Château. Manifestement, ce n’est pas la peinture jaune qui manque dans le canton, en tout cas pas pour les pistes cyclables… Alors, les déclarations, c’est bien, mais les actions, c’est mieux ! Je me réjouis déjà d’entendre la réponse du Conseil d’Etat à mon interpellation.

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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