Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 26 mars 2024, point 15 de l'ordre du jour

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Texte adopté par CE - R-CE INT Zonca 23_INT_121 - publié

Transcriptions

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Mme Valérie Zonca (VER) —

Je remercie le Conseil d’Etat pour ses réponses à mes questions concernant la prolifération de cyanobactéries dans nos lacs. Rappelons que ce phénomène est en expansion, en Suisse et ailleurs ; les cyanobactéries touchent un nombre croissant de lacs et de points d’eau. A l’heure où le printemps arrive et que les eaux des lacs se réchauffent progressivement, rappelons aussi qu’il s’agit à la fois d’un enjeu de santé publique – du fait des dangers créés par leur ingestion – et d’un enjeu environnemental, de par la détérioration de la qualité de l’eau et son impact sur la faune aquatique. L’enjeu est également touristique, car la prolifération de ces bactéries peut conduire à la fermeture des accès à l’eau et aux plages, comme ce fut notamment le cas l’été dernier à Neuchâtel et au Tessin.

Il est réjouissant de constater que les apports en nutriments responsables de la prolifération de ces bactéries diminuent, notamment du fait de l’amélioration de l’épuration des eaux. Cependant, malgré cela, le réchauffement rapide de la température des lacs et le manque de brassage des leurs eaux contribuent à créer un terrain propice à la prolifération de ces bactéries. Au vu de la situation climatique actuelle, ce phénomène devrait donc encore s’aggraver. Il est ainsi nécessaire de surveiller et de monitorer au mieux cette évolution. Pour cela, nous encourageons vivement le Conseil d’Etat à soutenir la recherche dans ce domaine et à réfléchir à des solutions innovantes, par exemple l’installation de bouées intelligentes – comme ça a été fait au Tessin depuis l’été dernier – qui permettent non seulement de prévenir de manière précise les épisodes de haute concentration de ces bactéries, mais également de les neutraliser grâce à un système d’ultrasons. En résumé, les cyanobactéries vont encore augmenter dans le futur et il est donc nécessaire d’anticiper, sans perdre de temps, les mesures à prendre pour nos lacs, à la fois pour notre santé et pour la protection des points d’eau.

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

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