Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 6 septembre 2022, point 20 de l'ordre du jour

Document

Texte adopté par CE - R-CE INT Rey-Marion 18_INT_232 - publié

Transcriptions

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Mme Aliette Rey-Marion (UDC) —

En mai 2019, j’avais déposé une interpellation intitulée « Compétences au quotidien » et portant sur l’enseignement d’économie familiale à l’école vaudoise. Les réponses à mes diverses questions ne m’ont pas vraiment satisfaite ; c’est pourquoi j’ai à nouveau déposé une interpellation concernant l’économie familiale dans laquelle je posais quatre questions au Conseil d’Etat, dont celle-ci : « Y a-t-il une volonté, de la part du Conseil d’Etat, d’instaurer une ou plusieurs périodes d’économie familiale dans le programme scolaire ces prochaines années ? » Dans sa réponse, on peut lire : « Le Conseil d’Etat rappelle que la grille horaire n’est pas extensible – ce que je peux tout à fait comprendre – ainsi il n’envisage pas d’introduire de période d’économie familiale dans le programme des élèves, d’autant plus que l’école vaudoise intègre déjà de nombreux apprentissages similaires à ceux de cette discipline. » D’après mes recherches, tous les cantons romands enseignent, au rythme d’une à trois périodes par semaine, des leçons d’économie familiale aux élèves. Pour quelle raison nos élèves vaudois font-ils exception ? Sont-ils mieux outillés de naissance pour cette discipline ? Ce n’est pas uniquement le fait de faire à manger, mais aussi de gérer un budget et peut-être d’apprendre une hygiène de vie quotidienne. Petite consolation : il semblerait que, pour le cycle III, l’introduction d’une, voire deux semaines d’économie familiale sous forme de camps en fin de scolarité est à l’étude.

Je me permets également de relever ce qui est mentionné dans la réponse à ma deuxième question : l’économie familiale est le moyen de donner des bases permettant d’organiser sa vie quotidienne au sein d’une famille. On me répond que cela relève plutôt de la responsabilité éducatrice des parents. Pour ma part, il y a d’autres responsabilités qui devraient revenir aux parents et qui sont malheureusement assumées par l’école. Les problèmes d’obésité et de surpoids chez les enfants et adolescents doivent absolument être pris au sérieux. J’encourage vivement le Conseil d’Etat à prendre conscience de ce problème – je pense que c’est déjà fait– et le remercie pour ses réponses.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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