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Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 25 mai 2021, point 18 de l'ordre du jour

Document

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Transcriptions

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M. Felix Stürner (VER) —

Bien que je remercie le Conseil d’Etat pour ses réponses, je reste sur ma soif au sujet de certains détails de ses explications. En effet, alors que bon nombre d’autres cantons ont fait le choix de la transparence sur les données relatives à la problématique du chlorothalonil, le canton de Vaud fait preuve de peu de courage civique en s’en remettant à la Loi sur les denrées alimentaires et les objets usuels, pour justifier le secret sur les résultats des analyses cantonales. En fait, si la teneur de l’article 24, alinéa 4a, de ladite loi indique bien que les rapports de contrôle officiels ainsi que les documents contenant des conclusions sur les résultats et les informations obtenues lors des contrôles ne sont pas accessibles au public, ailleurs, certaines autorités cantonales – j’ai ici sous les yeux un document de 18 pages du canton de Fribourg et un de 43 pages du canton de Zurich – ont fait une lecture moins restrictive du texte de loi et se sont donnés le droit de publier les résultats des analyses effectuées, jouant ainsi la carte de l’information à la population. C’est notamment le cas dans la région qui me concerne, puisque la Broye fribourgeoise est très bien documentée dans le document fribourgeois.

Par ailleurs, le Conseil d’Etat se décharge – un peu trop simplement à mon sens – sur les seuls « distributeurs d’eau » auxquels revient effectivement le devoir d’information. Il se dispense également de certaines responsabilités, notamment le contrôle de la qualité de l’eau, qu’il reporte sur les mêmes distributeurs, autrement dit les communes, la plupart du temps : à elles d’assumer ce contrôle.

Finalement, si des programmes concrets de soutien sont énumérés à la fin de la réponse – ce qui est plutôt encourageant – un certain nombre de points tout aussi concrets, dont notamment la réponse aux points 3 et 5, restent, à mon sens, plus que vagues. Se réfugiant derrière les normes européennes, l’exécutif ne dit pas vraiment de quelle manière il voudrait s’attaquer au problème, il semble compter sur le temps pour apporter des solutions. Cet état de fait est regrettable, car si le temps peut être un facteur bénéfique dans certaines situations, les relevés d’analyse dans le domaine de la pollution de l’eau montrent clairement qu’il n’en est pas ainsi dans cette problématique où le temps aggrave la situation de jour en jour.

Mme Sonya Butera (SOC) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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