Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 24 janvier 2023, point 22 de l'ordre du jour

Document

R-CE Texte adopté par CE - INT Lohri 21_INT_92

Transcriptions

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M. Didier Lohri (VER) —

Permettez-moi tout d’abord de remercier le Conseil d’Etat pour sa réponse et le fait qu’il accepte le changement de ton par rapport au dossier précédent au sujet de la formation professionnelle. Je ne sais pas si le dépassement de délai afin d’obtenir une réponse à une interpellation n’est pas en définitive une mauvaise chose pour comprendre les affirmations cantonales. L’AGEFI, en date du 6 juin 2022, a analysé les problèmes de l’Ecole 42 à Lausanne et son insuccès. Alors, peut-être que l’Etat devrait subventionner cette formation hors système fédéral, n’aboutissant à aucune reconnaissance fédérale. Même Adecco ne recrute pas ce type de personnel, selon l’analyse de l’AGEFI.

En effet, les réponses à la question 3 sont étonnantes, car ma demande concernait la formation professionnelle initiale et non les hautes écoles spécialisées (HES) ou écoles polytechniques fédérales (EPF). L’augmentation des hautes écoles ne reflète pas la réalité du terrain, car des jeunes surqualifiés postulent à des postes non adaptés à leurs qualifications et donc ne répondent pas du tout aux besoins des entreprises. La région lémanique possède d’ailleurs le plus fort taux de chômage des hautes écoles en Suisse, selon une statistique fédérale. Je rappelle que le canton de Vaud reste toujours antépénultième en taux de formation de base pour les moins de 25 ans en Suisse. Ce qui n’est pas un exploit.

Concernant la réponse 4 mentionnant alp+ict, permettez-moi de ne pas comprendre le lien fait par l’Etat pour justifier l’attentisme. Cette structure ne s’occupe pas de la formation de base et est donc totalement déconnectée de la réalité imposée par la ICT.

Seul élément important : il me semble de toute façon que mes questions énervent et quand vous savez que les jeunes peinent à trouver des places d’apprentissage informatiques en dual... Je note tout de même que les entreprises montrées du doigt lors de mes précédentes questions ont engagé des apprentis informaticiens, contrairement aux autres années. J’en suis ravi ! Faisons peut-être de l’Ecole 42 une école professionnelle reconnue et formatrice de plus de deux apprentis, sans mettre trop de contraintes administratives sur les formateurs des apprentis dans notre canton. C’est un sujet tabou, mais de toute façon, je ne poserai plus de questions, car tout va bien et ce n’est pas un simple citoyen qui va apporter un semblant de solution.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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