Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 6 septembre 2022, point 7 de l'ordre du jour

Texte déposé

 

Nous apprenons par voie de presse et avec stupéfaction, que le colossal chantier de transformation et de rénovation de la gare de Lausanne est quasiment à l’arrêt. Cette gare est stratégique pour un développement judicieux de tous les transports publics de notre Canton.

Notre Grand conseil à accepté lors de la dernière législature de nombreux crédits d’études, de modifications et de réalisations concernant le M2 et le M3.

 

A ce jour, notre Grand Conseil a accepté, à chaque fois pratiquement à l’unanimité, 3 tranches concernant le développement du M2-M3, éléments indispensables au développement de la mobilité dans la Capitale vaudoise. Les études nous ont montrés que 50% des utilisateurs ne sont pas des lausannois, mais des personnes venant de tout le Canton, voir d’ailleurs. Le M2 dans sa forme actuelle est déjà à saturation aux heures de pointes.

 

Pour rappel, les objets présentés et acceptés par notre Grand Conseil sont :

-18,9 mio en 2015, EMPD 216 (adopté le 10 mars 2015)

-153 mio en 2019, EMPD 148) (adopté le 12 novembre 2019)

-320 mio en 2022, EMPD 21_LEG_175 (adopté le 8 février 2022)

 

Une quatrième tranche devrait être présentée en 2025 pour réaliser et finaliser le M3 du Flon à la Tuilère.

Le retard pris sur le chantier de la gare de Lausanne aura inévitablement des conséquences sur la réalisation des infrastructures M2-M3 et c’est pourquoi je me permets de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

-Quel est le nouveau planning des travaux prévus à la gare de Lausanne ?

-Quelles conséquences sur le développement des transports publics vaudois en général ?

-Quels seront les incidences sur la réalisation et la transformation M2-M3 ?

-A quelle échéance verra-t-on le M3 arriver à la Tuilère, prévu initialement en 2030 ?

-Les incidences financières du coût du M2-M3 sont-elles chiffrées ?

 

Je remercie d’ores et déjà le Conseil d’Etat de ses réponses.

 

Froideville, le 30 août 2022                                                                   Jean-François Thuillard

 

Souhaite développer

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Alexandre BerthoudPLR
Yvan PahudUDC
Gérard MojonPLR
Marc MorandiPLR
Mathieu BalsigerPLR
Michael WyssaPLR
Jean-Marc UdriotPLR
Fabrice NeyroudUDC
Grégory BovayPLR
Olivier PetermannPLR
Aliette Rey-MarionUDC
Blaise VionnetV'L
Pierre-André PernoudUDC
Josephine Byrne GarelliPLR
Nicolas GlauserUDC
Nicola Di GiulioUDC
Jean-François CachinPLR
Jean-Louis RadiceV'L
Fabien DeillonUDC
David RaedlerVER
François CardinauxPLR
Fabrice TannerUDC
Jean-Bernard ChevalleyUDC
Guy GaudardPLR
Aude BillardSOC
Stéphane JordanUDC
Charles MonodPLR
Florence GrossPLR
Patrick SimoninPLR
Georges ZündPLR
Cloé PointetV'L
Cédric WeissertUDC
Pierre-Alain FavrodUDC
Fabrice MoscheniUDC
Regula ZellwegerPLR
Chantal Weidmann YennyPLR
Anne-Lise RimePLR
Jerome De BenedictisV'L
Nicolas BolayUDC
Yann GlayreUDC
Sylvain FreymondUDC
Denis DumartherayUDC
Daniel RuchPLR

Document

22_INT_107-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Jean-François Thuillard (UDC) —

Je me permets d’intervenir et de poser au Conseil d’Etat quelques questions sur la mobilité, au titre d’ancien président de la Commission thématique des infrastructures liées aux transports et à la mobilité. En effet, avec de nombreuses séances, visites et discussions, des exposés des motifs et projets de décrets concernant la mobilité, spécialement sur les transports publics, ont été traités en commission et ensuite en plénum ; surtout, ils ont été acceptés, pour des montants de plusieurs centaines de millions de francs, et ce n’est certainement pas terminé.

Le coup de frein des travaux de la Gare de Lausanne peut inquiéter dans une ville où tous les déplacements sont, en principe, axés sur les transports publics – M1, M2, M3, Tram, LEB, et j’en passe – et où les transports individuels motorisés sont de plus en plus compliqués, mal venus ou perçus. Conséquences, échéance et surcoûts font partie de mes quelques interrogations et inquiétudes.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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