Gendarme grièvement blessée après une course poursuite

Dimanche 2 septembre 2018, vers 04h00, suite au vol d’une caravane à Etagnières, le convoi a été repéré sur l’autoroute en direction de Genève. Après une course poursuite sur territoire français, les auteurs, à proximité de Thoiry, ont délibérément percuté le véhicule de gendarmerie et une gendarme, la blessant sérieusement. Elle a été transportée en ambulance à l'hôpital, gravement blessée. Deux suspects ont été arrêtés. Le procureur de service a ouvert une instruction pénale.

Ce jour, peu après 04h00, un vol de caravane a été commis à Etagnières. Un véhicule tractant une caravane a rapidement été repéré sur l’autoroute à la hauteur du restoroute de La Côte. Le dispositif mis en place par plusieurs patrouilles de gendarmerie a tenté d’arrêter les suspects à la jonction de Coppet puis à la douane de Chavannes-de-Bogis. Les passagers de l’Audi, immatriculée en France, n’ont pas obtempéré et ont violemment heurté le véhicule de police, mettant en danger les gendarmes. Poursuivis ensuite par deux patrouilles de gendarmerie sur territoire français, à proximité de Thoiry, ils ont à nouveau et volontairement percuté le véhicule de gendarmerie, puis heurté une gendarme. Gravement blessée et consciente, elle a été prise en charge par les pompiers français puis acheminée en ambulance aux HUG à Genève.

La gendarme, âgée de 26 ans, souffre de blessures à la tête et à différents membres. Son pronostic vital n’est pas engagé.

Deux ressortissants français, âgés de 31 ans, sans domicile connu, ont été interpellés sur territoire français. Ils se trouvent actuellement en garde à vue auprès des autorités françaises et une information judiciaire pour tentative d’homicide a été ouverte. 

Les conditions des Accords de Paris étaient requises pour la poursuite en France et un avis a été fait au CCPD (Centre de Coopération Police et Douane). 

Cette intervention a nécessité l'engagement de plusieurs patrouilles de la gendarmerie vaudoise et de la police genevoise. Une cellule de soutien psychologique a été mise à disposition du personnel impliqué.

               

Le procureur de service a ouvert une instruction pénale, confiée à la gendarmerie, en collaboration avec les inspecteurs de la police de sûreté et de la police scientifique. Les investigations sont également menées en France sous le contrôle des autorités judiciaires

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