Economie et manque de main d’œuvre

Comment améliorer l’orientation des personnes réfugiées vers les secteurs en pénurie de personnel ? Le Centre social d'intégration des réfugiés a invité à une table-ronde autour cette thématique.

table ronde CSIR

Le Centre social d’intégration des réfugiés de la Direction générale de la cohésion sociale a organisé une table-ronde et des ateliers d’échange à la Haute Ecole de travail social à Lausanne pour aborder la problématique du manque de main d’œuvre dans certains secteurs de l’économie et la mise en lien avec l’insertion professionnelle des personnes réfugiées. 120 personnes ont participé à cette journée dont des représentants des secteurs économiques concernés, des personnes travaillant dans les mesures d’insertion, au Bureau cantonal pour l’intégration des étrangers et la prévention du racisme, aux Unités communes et aux Offices régionaux de placement, au CHUV, à l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants, aux hautes écoles et universités ainsi des assistantes sociales et assistants sociaux du CSIR.

Le Professeur Giuliano Bonoli, de l’Université de Lausanne, a ouvert la journée en exposant certaines réponses à cette problématique de manque de ressources humaines. Lors d’une table ronde, un patron d’entreprise, un directeur d’une faîtière, une responsable de mesures d’insertions pour réfugiés et un coordinateur de projets entre asile et secteur économique ont parlé de leur expérience et amené des idées et des solutions possibles pour améliorer la situation actuelle et l’intégration des personnes réfugiées au sein du marché du travail en Suisse.

La deuxième partie de la journée était davantage participative pour l’ensemble des invités avec la tenue d’ateliers d’échanges et de débats sur cette thématique, via des questions transversales, mais ciblées sur des secteurs économiques en particulier (santé, social, construction et secteur technique, informatique et transition énergétique). Les questions de l’amélioration de la collaboration avec les entreprises ou d’une meilleure reconnaissance des compétences acquises dans le pays d’origine ont notamment été développées.

Enfin, la journée s’est terminée avec la présentation de deux projets d’insertion spécialement conçus pour des personnes réfugiées : Powercoders, projet de formation et d’emploi de réfugiés dans le secteur informatique ; et le projet Je M’intègre du CHUV visant à former à terme de nouveaux assistants en soin et santé communautaire.

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