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OPINION - L'invitée de 24 Heures : L'éducation sans violence, un pas décisif pour notre société

Manon Schick
Manon Schick, Directrice générale de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ)

Le 9 septembre dernier, le Conseil des États a pris une décision majeure: l’éducation sans violence sera désormais inscrite dans le Code civil. C’est un principe fondamental qui vient enfin d’être reconnu au niveau national.

Notre société a changé de paradigme: les parents n’ont plus un pouvoir absolu sur leurs filles ou leurs fils, et les droits de l’enfant sont désormais au cœur de notre système juridique et social. Le droit de grandir en sécurité, inscrit dans la Convention internationale des droits de l’enfant, doit être pleinement reflété par nos lois nationales.

Cette avancée est un tournant important qui appelle à aller plus loin dans l’accompagnement des familles. Et les cantons auront un rôle accru dans le soutien des parents. Le Canton de Vaud, déjà très actif, finance la ligne Conseils aux parents de Pro Juventute (058 261 61 61) et propose des ressources comme les carnets d’adresses pour la petite enfance (www.vd.ch/carnet-petite-enfance). Un projet pilote innovant, le consensus parental, accompagne les familles dans des séparations conflictuelles (www.vd.ch/consensus-parental). D’autres prestations de prévention socio-éducative complètent cette offre (www.vd.ch/prevention-enfance-jeunesse).

Car être parent n’est pas toujours un long fleuve tranquille. On peut se sentir seul face à des situations difficiles: comment réagir quand son aîné frappe son petit frère? Comment protéger son enfant durant une séparation difficile? Que faire quand son adolescent consomme des drogues? Ces questions que de nombreux parents se posent restent souvent sans réponse immédiate.

Il est essentiel de chercher à comprendre ce qui pousse un enfant à agir ainsi, d’échanger calmement, d’encadrer avec bienveillance, tout en posant des limites claires par le dialogue et des postures qui s’apprennent. En aucun cas l’éducation sans violence ne correspond à une démission parentale, à un laisser-faire ou à «l’enfant roi» qui impose tout. S’entourer, solliciter conseils et ressources, chercher des solutions pacifiques et durables permet d’éduquer sans violence et de préserver le bien-être des enfants et des familles.

Le proverbe «Il faut un village pour élever un enfant» est à réinventer à l’échelle régionale: «Il faut un canton pour élever un enfant.» L’État veille à ce que les familles ne soient pas isolées, en leur apportant soutien, contacts, expertise et outils. Ce travail collectif, en complément de l’accueil de jour, de l’école et des activités parascolaires, renforce la cohésion sociale autour des familles – sans oublier le rôle précieux des grands-parents, des voisins et des amis.

Ensemble, construisons une société où chaque enfant grandit sans violence, dans un environnement sûr et bienveillant. C’est un défi de taille, mais aussi une responsabilité partagée. Je me réjouis que notre pays franchisse une étape décisive pour y parvenir.

Lire la tribune d'opinion de Manon Schick, Directrice générale de la DGEJ, sur le site de 24 heures

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