Mercredi 5 septembre 2012 à Onnens, l'employée d'un shop d'une station-service a été menacée par deux inconnus avec des couteaux. Ils se sont fait remettre l'argent de la caisse avant de prendre la fuite à pied dans une direction inconnue. La Police cantonale vaudoise a immédiatement entrepris d'importantes recherches, permettant l'arrestation d'un majeur et d'un mineur. Le procureur de service et le Tribunal des mineurs ont ouvert une instruction pénale
Mercredi 5 septembre 2012, vers 18h, à la station-service d'Onnens, une employée du shop a été menacée par deux inconnus cagoulés, armés de couteaux. Ils ont obtenu le contenu de la caisse avant de prendre la fuite à pied dans une direction inconnue. Un important dispositif de recherches a immédiatement été mis en place par la Police cantonale vaudoise. Deux individus dont le signalement correspondait au témoignage de la victime ont été contrôlés au bord du lac. L'engagement d'un conducteur de chien de la Police cantonale neuchâteloise a permis de retrouver des éléments permettant de confondre ces deux personnes qui ont finalement reconnu leur participation au brigandage. Il s'agit d'un majeur de 23 ans, domicilié dans le Nord vaudois et d'un mineur, âgé de 16 ans, domicilié sur le littoral neuchâtelois, tous deux de nationalité suisse.
La Présidente du Tribunal des mineurs a ordonné que l'adolescent soit placé en détention provisoire. Le procureur a formulé une demande au Tribunal des mesures de contraintes (TMC) pour une mise en détention provisoire pour l'adulte.
Ces recherches ont nécessité l'intervention de plusieurs corps de police : la Police du Nord vaudois et la Police cantonale neuchâteloise, plusieurs inspecteurs de la police de sûreté ainsi que quatre patrouilles des gendarmes des Centres d'intervention régionaux (CIR) du Nord d'Yverdon-les-Bains et du CIR Centre de Lausanne.
Les investigations se poursuivent sous la direction de la Présidente du Tribunal des mineurs et du procureur de service; elles sont confiées aux inspecteurs de la division criminelle et de l’identité judiciaire de la Police de sûreté.