INCENDIE A LA PRISON DE LA TUILIERE A LONAY

Dimanche 5 janvier 2014, vers 1430, un incendie s'est déclaré dans une aile de la prison de la Tuilière à Lonay. Plusieurs surveillants et détenues ont été incommodés par la fumée. Leur état de santé n'a pas nécessité de transfert dans un établissement hospitalier. Une enquête judiciaire a été ouverte par Mme la Procureure de service.

Dimanche 5 janvier 2014, vers 1430, un incendie s'est déclaré à la prison de la Tuilière, sise à Lonay, chemin des Peupliers 4, dans une salle commune, adjacente à plusieurs cellules. Au moment des faits plusieurs détenues étaient présentes. C'est un dégagement de fumée inhabituel qui a donné l'alarme, permettant, grâce à l'excellente collaboration des employés du Service pénitentiaire, des pompiers et de la gendarmerie, de circonscrire très rapidement le feu. 5 surveillants et 11 détenues ont été incommodés par la fumée. Le personnel de la santé publique est intervenu et a procédé au contrôle médical des différents concernés. Aucune des personnes auscultées n'a dû être transférée en milieu hospitalier. A l'issue de l'intervention toutes les détenues ont pu être relogées, soit dans leur cellule, soit, provisoirement, dans un autre secteur de la prison, jusqu'au rétablissement des geôles légèrement endommagées, principalement par la fumée.

Une enquête a été ouverte par Mme la Procureure de service. Les investigations, afin de déterminer les causes de cet incendie, sont actuellement menées par le service de l'Identité judiciaire et par les spécialistes du Groupe incendie de la Police de sûreté. Au stade actuel de l'enquête, les causes techniques ont pu être exclues. Les recherches s'orientent plutôt sur l'importation d'une source de chaleur fortuite ou volontaire.

Ce sinistre a nécessité l'intervention du SIS Morges et du SSI de Lausanne, avec 9 véhicules et 30 pompiers; du DPMA (Détachement poste médical avancé) de la Division groupe sanitaire de Lausanne, avec 4 véhicules et 11 miliciens du domaine médical, en prévention de 2 ambulances du CSU Morges-Aubonne et du Groupe sanitaire de Lausanne; de cadres du Service pénitentiaire; de la Police cantonale vaudoise avec 15 véhicules de Gendarmerie, du DARD, de la Police de sûreté, de patrouilles de la Police région Morges, représentant quelque 30 policiers.

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