Suite au déraillement d’un train de marchandises survenu samedi 25 avril 2015, à Daillens, les intervenants impliqués, dont les CFF et les sapeurs-pompiers spécialisés, sont toujours sur place et l’intervention se poursuit. Le trafic ferroviaire reste fortement perturbé. L’accès routier à Eclépens via Daillens n’est pas possible. Les entreprises situées aux environs du lieu du sinistre devraient être accessibles pour les employés et les marchandises en accédant uniquement depuis Eclépens.
Les opérations de transvasage des substances chimiques contenues dans les wagons se poursuivent. Le wagon contenant de l’acide chlorhydrique a pu être vidé. Appelée en renfort, l’armée apporte son appui pour stabiliser le terrain. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations sous la responsabilité du procureur et à ce stade, aucune hypothèse n’est émise sur les causes du déraillement.
La Direction générale de l’environnement planifie le suivi de la pollution du sol et les opérations de dégrappage et d’élimination des terres polluées. Au niveau de la protection des eaux, les différentes mesures effectuées confirment qu’il n’y a pas eu d’écoulement dans les eaux superficielles. La Venoge et ses affluents n’ont ainsi pas été touchés. Une attention particulière sera accordée aux conséquences sur l’environnement à plus long terme.
En raison des importants dégâts occasionnés sur les voies, le trafic ferroviaire sur la ligne Lausanne-Yverdon est toujours interrompu. Un système de bus et des déviations de trafic, tant passagers que marchandises, ont été mis en place par les CFF (consulter la page dédiée sur www.cff.ch/166). Au niveau routier, la fermeture de l’axe secondaire entre Daillens et Eclépens est maintenue.
L’accès aux entreprises situées aux environs du lieu du sinistre devrait être possible lundi matin pour les employés et les marchandises uniquement. L’accès doit se faire exclusivement depuis la sortie autoroutière de La Sarraz en direction d’Eclépens ; l’accès depuis Daillens est fermé et réservé aux intervenants. Toutefois, le déroulement de certaines interventions impliquera le bouclage, entrée et sortie, du secteur par intermittence.
Plus d’une centaine de personnes sont engagées en permanence sur le site. Membres des CFF, responsables de l’ECA appuyés par des spécialistes du site CIMO de Monthey et des sapeurs-pompiers de Genève, Protection civile vaudoise, Gendarmerie, Direction générale de l’environnement, police des transports, bureau des accidents SESE, groupe sanitaire Lausanne et l’armée œuvrent sans relâche au rétablissement de la situation. L’Etat-major cantonal de conduite assure la coordination entre les différents partenaires. Le Conseil d’Etat s’est rendu sur place et a souligné la qualité de l’engagement des intervenants.
Lausanne, le 26 avril 2015