Suite au déraillement d’un train de marchandises survenu samedi 25 avril 2015, l'évacuation des wagons a débuté dans la nuit de lundi à mardi. Douze personnes ont été incommodées par inhalation lors de ces opérations; six ont été conduites en milieu hospitalier, sans gravité. Le trafic ferroviaire est toujours impossible sur ce tronçon, vraisemblablement pour plusieurs jours encore. L’accès routier à Eclépens via Daillens reste fermé. L'activité des entreprises situées aux environs du lieu du sinistre est assurée de manière partielle. Des contrôles réguliers sur l'impact environnemental se poursuivent.
L'évacuation des wagons a débuté dans la nuit de lundi à mardi. Au début de ces opérations, rendues difficiles en raison des mauvaises conditions atmosphériques, douze personnes ont été incommodées par des émanations. Elles ont été prises en charge par une équipe du soutien sanitaire opérationnelle (SSO) sur site. Six hommes ont ensuite été acheminés en milieu hospitalier pour un complément d'examen. Tous ont pu regagner rapidement leur domicile.
La Direction générale de l’environnement (DGE) suit l'évolution des opérations et effectuent des mesures de contrôle dans le secteur au niveau de la protection des eaux. La planification du suivi de la pollution des sols se poursuit ainsi que pour le dégrapage de la terre.
Le trafic ferroviaire sur la ligne Lausanne-Yverdon est toujours interrompu. Cette situation devrait durer encore plusieurs jours. Un système de bus et des déviations de trafic, tant passagers que marchandises, a été mis en place par les CFF. Le trafic voyageur s'est déroulé de façon satisfaisante mardi matin 28 avril 2015. Les usagers peuvent consulter les informations sur www.cff.ch/166.
L’accès aux entreprises situées aux environs est possible, uniquement depuis la Sarraz, en direction d'Eclépens, avec des restrictions momentanées en fonction des mesures de sécurité prises lors des opérations de vidange et de relevage. Depuis Daillens, seuls les intervenants sont autorisés à se rendre sur le site d'intervention.
Plus de cent cinquante personnes sont engagées en permanence sur le site. Personnel des CFF, responsables de l’ECA appuyés par des spécialistes du site CIMO de Monthey et des sapeurs-pompiers de Genève, du canton de Vaud et de Lausanne (Service protection et sauvetage Lausanne), Protection civile vaudoise (PCi), Gendarmerie vaudoise, Direction générale de l’environnement (DGMR), Police des transports (TPO), Service Suisse d'enquête de sécurité (SESE), SSO ainsi que l’Armée œuvrent sans relâche au rétablissement de la situation. Une grue routière et une grue des CFF sont maintenant à pied d'œuvre pour le relevage des wagons. L'Etat-major cantonal de conduite (EMCC) assure la coordination entre les différents partenaires.