À la suite de la découverte, vendredi à 00h01, du corps d’un homme de 53 ans au port des Iris à Yverdon-les-Bains, les investigations menées par les enquêteurs de la Police cantonale ont permis d’interpeller deux suspects vendredi en fin de journée. Le Procureur de service a demandé leur mise en détention provisoire au Tribunal des mesures de contrainte.
Suite à la découverte, vendredi 24 juillet 2015 à 00h01, du corps d’un homme de 53 ans au port des Iris à Yverdon-les-Bains, les enquêteurs de la Police cantonale ont mené de nombreuses investigations, sous la direction du procureur de service. Ils ont procédé à une vaste enquête de voisinage dans le camping et les établissements publics le long du lac. La brigade du lac a été engagée pour effectuer des recherches le long des rives et un chien spécialisé dans la recherche des traces a également été engagé. Au terme de l’autopsie pratiquée par les médecins du Centre universitaire romand de médecine légale, les spécialistes ont pu établir que la victime était vraisemblablement décédée des suites de graves traumatismes au niveau de la tête et qu’il s’agit d’un homicide.
L’enquête s’est dirigée vers deux individus qui ont été repérés par les gendarmes de la brigade canine à proximité de la gare d’Yverdon-les-Bains, vendredi vers 18h40. Ils ont pu être interpellés et entendus par les enquêteurs et le procureur en présence de leurs avocats. Le procureur a demandé au Tribunal des mesures de contrainte le maintien en détention de ces deux hommes, âgés de 19 et 20 ans, d’origine roumaine, sans domicile fixe dans notre pays.
Pour l’instant, les circonstances exactes et le mobile de cet homicide ne sont pas clairement établis, tout comme le rôle respectif de chacun des prévenus. Les investigations se poursuivent et de nombreuses analyses techniques sont encore en cours.
L’enquête menée à la suite à cette mort suspecte a nécessité l’engagement de plusieurs patrouilles de la Gendarmerie vaudoise et de la Police du Nord vaudois, de nombreux enquêteurs de la Police de sûreté, des médecins du CURML, et des spécialistes de l’identité judiciaire. En tout, plus de cinquante de policiers ont travaillé sur cette affaire depuis vendredi matin.