La Police cantonale vaudoise a identifié et interpellé l’auteur de la fausse alarme à la bombe survenue jeudi 24 mars 2016, vers 09h30, dans les locaux du Service de protection de la jeunesse (SPJ) à Yverdon-les-Bains.
Jeudi 24 mars 2016, vers 09h30, le Centre d’engagement et de transmissions (CET) de la Police cantonale vaudoise était avisée par le Service de protection de la jeunesse (SPJ) d’un appel anonyme leur étant parvenu d’une femme signalant la présence d’une bombe dans leurs bureaux à Yverdon-les-Bains.
Rapidement sur place, la Gendarmerie vaudoise, en collaboration avec la Police du Nord vaudois (PNV), a procédé, par mesure de précaution, à l’évacuation du bâtiment, ainsi qu’à la fermeture de l’avenue Haldimand, le temps des opérations. Le site a été fouillé par les membres du groupe Neutralisation Enlèvement Détection d’engins explosifs (NEDEX) de la Police cantonale vaudoise, en collaboration avec des conducteurs de chiens spécialistes en explosifs. Cette opération n’a rien révélé de particulier. Au vu de ce qui précède, le dispositif a pu être levé aux alentours de 11h45.
Les recherches entreprises parallèlement par les inspecteurs de la Région judiciaire Nord de la Police de Sûreté, ont permis l’interpellation, le même jour, en fin d’après-midi, d’une femme de 37 ans, domiciliée dans la région.
Cette femme a reconnu les faits. Elle a été présentée au procureur de service qui a ouvert une instruction pénale. Les investigations ont été confiées aux inspecteurs de la Région judiciaire Nord de la Police de sûreté.
Pour rappel, ce type de comportement (fausse alerte (art 128 bis) et menaces alarmant la population (art. 258 CPS)) peut être sanctionné d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
Cette intervention a nécessité l’intervention d’une ambulance, du SDIS régional du Nord vaudois avec 4 véhicules, de près d’une quarantaine de policiers de la PNV, de la Gendarmerie vaudoise avec le NEDEX et la Brigade canine, ainsi que de la Police de sûreté vaudoise.