Arboriculture

Charançon américain du prunier

Charançon américain du prunier

Conotrachelus nenuphar (charançon nord-américain du prunier) est originaire des États-Unis et du Canada, où il s’attaque en particulier aux fruits à noyau. Les larves se nourrissent de la chair des fruits et les rendent invendables. Le plus grand risque d’introduction est l’importation de fruits contenant des coléoptères adultes. Jusqu’à présent, C. nenuphar n’a pas été détecté en dehors de l’Amérique du Nord. En Suisse, il est surveillé visuellement dans les vergers d’arbres fruitiers à noyau dans le cadre de la surveillance du territoire par les services cantonaux compétents, généralement les services phytosanitaires. Source: Agroscope

Mouche de la pomme

Mouche de la pomme

La mouche de la pomme (Rhagoletis pomonella) est originaire d’Amérique du Nord où elle est un ravageur important de sa principale culture hôte, la pomme. Les dégâts sont causés par les larves qui se nourrissent de la pulpe du fruit. Le risque d’une introduction en Suisse réside dans le transport de fruits infestés de larves et dans le déplacement de terre contenant des pupes. Jusqu’à présent, l’organisme n’est pas apparu en Suisse et dans l’UE. En Suisse, la mouche de la pomme est surveillée dans les vergers de pommiers grâce aux pièges à appât dans le cadre de la surveillance du territoire par les services cantonaux compétents, généralement les services phytosanitaires cantonaux. Source: Agroscope

Longicorne à col rouge

Longicorne à col rouge

Le longicorne à col rouge (Aromia bungii) est originaire du nord-est de l’Asie et cause des dégâts considérables, notamment dans les vergers d’arbres fruitiers à noyau (Prunus spp.). Les larves de A. bungii se développent dans le bois des arbres fruitiers à noyau et endommagent ces derniers gravement jusqu’à provoquer leur mort. Le risque d’introduction en Suisse est particulièrement élevé en raison de l’importation de matériel végétal infesté d’arbres fruitiers à noyau. En Europe, A. bungii est apparu pour la première fois en 2011 en Bavière (Allemagne) et en 2012 en Italie, où il est toujours présent. En Suisse, il n’est pas apparu jusqu’à présent. L’un des symptômes suspects est la présence de sciure sur le sol autour du tronc, que les larves expulsent par des trous dans l’écorce en se nourrissant du bois.

Lorsque les coléoptères ont éclos, des orifices de sortie (grands trous ovales d’environ 6–10 x 10–16 mm) sont visibles de l’extérieur. Si l’on scie un tronc infesté, on distingue clairement les galeries laissées par les larves sous l’écorce et les trous de forage dans le bois. Il est très difficile de lutter contre A. bungii. En effet, les larves se trouvent bien protégées à l’intérieur du bois. Lorsque l’espèce s’est établie, il est presque impossible de l’éradiquer. Dans notre pays, le longicorne à col rouge est surveillé visuellement dans les vergers d’arbres fruitiers à noyau dans le cadre de la surveillance du territoire par les services cantonaux compétents ; il s’agit généralement des services phytosanitaires cantonaux. Source: Agroscope

Maladie des mille chancres

Maladie des mille chancres

La maladie des mille chancres est une maladie des noyers causée par un champignon (Geosmithia morbida). Il est transmis par le scolyte des pousses du noyer (Pityophthorus juglandis). Les deux organismes sont originaires du sud-ouest de l’Amérique du Nord. Le champignon se propage dans les tissus, provoquant la mort de ces derniers et entraînant le flétrissement, le jaunissement et, selon l’espèce, le dépérissement de l’arbre. Localement, la maladie se propage par le scolyte des pousses du noyer, qui transporte les spores du champignon sur son corps. La propagation sur de longues distances se fait via les écorces, des déchets de bois ou des plantes infestés et infectés. Ces deux organismes ont été détectés en 2013 dans le nord-est de l’Italie et en 2022 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes en France. En Suisse, dans le cadre de la surveillance du territoire, le scolyte des pousses du noyer est surveillé au moyen de pièges dans les sites à risque par les services cantonaux compétents, généralement les services phytosanitaires cantonaux. Source: Agroscope

Feu bactérien

Feu bactérien

Le feu bactérien est une maladie des plantes très contagieuse causée par des bactéries. Outre les pommiers, les poiriers et les cognassiers, de nombreuses plantes ornementales très appréciées sont également touchées. Dans les vergers, les pépinières et les vergers haute-tige, la maladie peut causer d'importants dommages économiques. Il est donc recommandé d’éviter de planter des plantes ornementales sensibles au feu bactérien. Si vous détectez des signes de feu bactérien dans votre jardin, vous devez éliminer toutes les plantes et les parties de plantes infectées. Ne pas composter les plantes et parties de plantes atteintes, mais les éliminer avec les ordures ménagères. Se désinfecter les mains et désinfecter les outils utilisés (par ex. en les passant au chalumeau ou en utilisant des désinfectants appropriés) afin d'éviter de propager la bactérie. Source: Agroscope

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