Témoignages des apprenti·e·s

Témoignages des apprenti·e·s

Aurelie
Aurelie, agente relation client

« Ce n’est pas pour rien qu’on appelle cela un apprentissage »

Assez vite, je me suis rendue compte que le programme d’apprentissage demande non seulement de l’intérêt, mais également une volonté accrue d’apprendre ainsi qu’une grande rigueur.

 J’ai travaillé à l’amélioration de mon anglais et de l’allemand. Dans ce métier, la connaissance de langues étrangères est utile, le public cible n’étant pas toujours francophone. J’ai également acquis tout au long de mon apprentissage les spécificités du domaine de la fiscalité. 

L’avantage avec cet apprentissage, c’est qu’à partir de là on peut pousser encore plus loin, aller dans des classes supérieures ou gravir les échelons au sein de l’institution pour devenir responsable de secteurs importants.

Aurélie Asshocko a achevé en juillet 2019 un apprentissage d’agente relation client au sein du centre d’appels téléphoniques (CAT) de  l’Administration cantonale des impôts.  Malgré l’exigence du programme, elle a réussi avec brio et obtenu son CFC. Elle continue d’ailleurs cette aventure en tant que collaboratrice.

Nuno, Agent d’exploitation (formateur)
Nuno, Agent d’exploitation (formateur)

« La nouvelle génération de concierges change l’image du vieux concierge grincheux. J’ai envie de donner à des apprenti-e-s la chance de découvrir ce métier »

A l’époque les concierges faisaient tout et n’importe quoi, c’était des « Messieurs bricoleurs ». Avec la nouvelle génération des concierges qui arrive, ça change beaucoup. Il y a une professionnalisation du métier qui n’existait pas avant. Aujourd’hui il est beaucoup plus technique mais également théorique. 

On doit impérativement avoir un bon contact avec les usagers et établir un lien de confiance avec eux. Personnellement je dis aux élèves que je préfère qu’on se dise les choses, que s’ils cassent quelque chose qu’ils m’en parlent, je ne vais pas les « engueuler ».  J’essaie d’installer un lien de confiance pour éviter les tensions. Et de garder le sourire. En tant que concierge nous sommes les premiers à accueillir les élèves, les enseignants et les doyens. Je pense qu’avoir un petit sourire le matin cela peut illuminer la journée. 

Nono Frederico Ramos Mendes est agent d’exploitation au sein de L'École romande d'arts et communication (ERACOM). Il aime son métier et souhaite partager avec les jeunes le plaisir qu’il a se rendre au travail tous les matins. Le côté relationnel du métier est un point essentiel selon lui.

Joachim, Informaticien
Joachim, Informaticien

« Je sais que c’est bien, de manière générale, de faire un CFC. »

Je suis conscient qu’avoir une scolarité régulière est un avantage pour s’insérer dans le monde professionnel. J’essaie de faire comprendre aux jeunes qu’il faut faire de son mieux, mais que l’école n’est pas le facteur décisif dans un parcours professionnel, ce n’est qu’une étape. Si ça ne va pas à l’école, ça ne veut pas dire que ça n’ira pas après.

Par rapport à certains collègues de classe, j’ai de la chance de pouvoir travailler dans une structure comme celle de l’Etat de Vaud. Il y a un grand service informatique interne, je vois beaucoup de choses au travail, c’est très varié. Ce n’est pas la même dynamique que dans une petite structure, là on a des demandes très ciblées, on va plus en profondeur dans des technologies et des secteurs très variés.

A l’Etat, on travaille avec de nombreux collaborateurs très compétents. C’est une chance de pouvoir apprendre de tous ces gens. On en ressort avec une solide formation.

Joachim Taverner est apprenti informaticien en 3e année à la Direction générale du numérique et des systèmes d’information (DGNSI). Après un parcours scolaire et des débuts professionnels difficiles, il a finalement trouvé sa voie, pense déjà à son 1er emploi et envisage même le brevet fédéral.

Elena, Agricultrice
Elena, Agricultrice

« J’aime être dehors et travailler avec mes mains »

Je voulais devenir assistante vétérinaire, mais je trouvais que c’était trop en intérieur. Les paysans que j’ai aidé dans mon village m’ont souvent demandé pourquoi je n’en ferais pas mon métier. J’en ai discuté avec des camarades, fait un stage et je me suis lancée. 

Les premiers jours on a un peu froid car pas assez bien préparée (j’avais oublié ma veste). C’est le travail, on fait, c’est comme ça. Je travaille avec des animaux et je les fais passer avant moi ! Le reste est secondaire.

Traite des vaches ou travail de la terre pour faire de la culture, mon quotidien est très varié et ça correspond à ce que j’imaginais. Si j’ai un conseil à donner aux jeunes c’est de ne pas hésiter : il faut qu’ils fassent ça. Moi j’adore mon métier ! »

Elena Drakidis suit sa 3e année d’apprentissage pour devenir agricultrice. Bien que le métier soit perçu plutôt masculin, elle s’épanouit au quotidien en travaillant dans la nature et en étant proche du bétail.

Témoignages pour La Gazette

Vincent Polack (VP, à gauche), Denis Likoski (DL, à droite), apprentis 1re année de la 1ere «Junior Team» de médiamaticien de l’Etat de Vaud.

Pourquoi avoir choisi ce métier ?
VP: 
Mon frère m’a fait découvrir ce métier et je l’ai trouvé intéressant parce qu’il touche de nombreux domaines et est donc très diversifié.
DL: On m’a dit que ça me correspondait bien. Je me suis alors renseigné et ai vu que c’est un métier qu’on exerce beaucoup avec un ordinateur et surtout avec les nouveaux logiciels et les nouvelles technologies. J’ai réalisé quelques stages et ai beaucoup apprécié. J’ai ensuite décroché cet apprentissage à l’État de Vaud.

Comment vous représentez-vous l’État de Vaud ?
VP: Depuis que j’ai commencé l’apprentissage, je vois l’État de Vaud comme une grande entreprise formatrice. C’est aussi un peu une grande famille avec beaucoup d’apprentis.
DL: C’est un peu le « chef », ce qui gère le canton. Le centre qui s’occupe un peu de tout.

Ryan Chamorel, apprenti assistant de bureau

Pourquoi avoir choisi ce métier ?
RC: C’est un métier intéressant parce que nous sommes là pour aider les gens et nos collègues. Et comme je pratique du hockey à haut niveau, il ne demande pas de grandes dépenses physiques par rapport à d’autres métiers qui se pratiquent en extérieur par exemple.

Comment vous représentez-vous l’État de Vaud ?
RC: Nous sommes là pour aider l’État à fonctionner, pour ensuite répondre aux demandes et aux besoins de la population.

Margaux Pittier, apprentie forestière-bûcheronne

Pourquoi avoir choisi ce métier ?
MP : Parce qu’on est dans la nature. C’est un métier où on se dépense physiquement. Et aussi pour l’esprit d’équipe. J’aimerais devenir guide de montagne. Quand j’ai cherché des informations sur ce métier, j’ai vu qu’il fallait obtenir un CFC dans un domaine proche. J’ai donc choisi forestière-bûcheronne, même si j’ai hésité à faire quelque chose en lien avec les chevaux.

Comment vous représentez-vous l’État de Vaud ?
MP: Pour moi, l’État ce sont des gens qui sont là pour la population et pour soutenir le canton.

Aurélien Grandjean, apprenti agent d'exploitation conciergerie

Pourquoi avoir choisi ce métier?
AG: J’ai choisi ce métier pour sa diversité. Nous sommes actifs toute la journée, passons de bâtiment en bâtiment et nous occupons de beaucoup de choses. Au cours d’une même journée, nous pouvons aussi bien être appelés pour changer un néon que sur une inondation ou pour régler un problème électrique. Et je ne me voyais pas assis derrière un ordinateur toute la journée.

Comment vous représentez-vous l’État de Vaud ?
AG: C’est une très grosse structure qui sait rester proche de sa population. Sans l’État, beaucoup de choses ne pourraient pas voir le jour, comme des événements soutenus pour l’État de Vaud. Il gère aussi de gros projets dans le domaine de l’immobilier ou les routes par exemple. Et l’État de Vaud est aussi là pour veiller au bien de sa population.

Unité d'appui pour la formation professionnelle et les stages – DGRH

dgrh.apprentissage(at)vd.ch

021 316 44 83

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