Détail objet

Auteur

Eliane Desarzens

Date du dépôt

05.12.2023

Département pilote

DEF

Département en appui

-

Identifiant

23_INT_182

Commission

-

Délais réponse du CE

11.03.2024

Dernière décision du GC

Transmise au CE, 12.12.2023

Texte déposé

L’habit ne fait-il plus le moine ?

Il est des actualités dont on préférerait ne pas prendre connaissance ou, mieux, qu’elles ne soient le reflet que de propos infondés. Hélas ! Les révélations sur les activités honteuses imputées au personnel enseignant ecclésiastique qui ont cours depuis des décennies dans le prestigieux lycée-collège de l’Abbaye de Saint-Maurice découlent d’une cruelle réalité. Les nombreux témoignages spontanés recueillis depuis la diffusion du reportage de la RTS sur le sujet en font état.

Saint-Maurice, mais c’est en Valais direz-vous. C’est vrai, mais hormis l’aspect immoral de cette affaire qui interpelle à plus d’un titre, force est de constater que le Canton de Vaud est concerné puisqu’une convention a été signée le 18 février 2003, pour une durée indéterminée, entre les deux Conseils d’Etat de l’époque.

Ainsi, les élèves domiciliés dans le Chablais vaudois et valaisan, issus des districts de Monthey, Saint-Maurice et Aigle peuvent, à l’issue de leur scolarité obligatoire et pour des raisons de proximité notamment, choisir de poursuivre leur scolarité secondaire supérieure indifféremment au gymnase de Burier ou au lycée-collège de Saint-Maurice.

Dès lors, au-delà de cette actualité qui ébranle la confiance mise dans ceux à qui nos enfants sont confiés pour leur éducation et en lien avec cette convention, nous nous permettons de poser au Conseil d’Etat les questions suivantes :

 

  • Le DEF, Département de l’enseignement et de la formation professionnelle, a-t-il été officiellement informé des graves problèmes rencontrés au sein de l’établissement scolaire de Saint-Maurice ?

 

  • Des échanges ont-ils eu lieu avec les autorités scolaires valaisannes par rapport aux élèves vaudois susceptibles d’avoir souffert, à quelque degré que ce soit, d’actes répréhensibles de la part de certains professeurs ?

 

  • Le DEF est-il partie prenante des enquêtes et procédures judiciaires qui sont conduites à l’encontre des auteurs de ces abus ?

 

  • Dans quelle mesure la convention en vigueur entre les deux cantons est-elle susceptible d’être affectée par une telle affaire ?

 

D’avance je remercie le Conseil d’Etat de ses réponses.

 

Eliane Desarzens, Groupe PS

05.12.2023

 

Réf.    Convention entre le canton du Valais et le canton de Vaud relative à l’admission dans leurs établissements d’enseignement secondaire supérieur d’élèves de la région du Chablais domiciliés dans certaines communes du canton voisin – 18.02.2003

 

 

Conclusion

Ne souhaite pas développer

Documents

LienTitre
  23_INT_182-Texte déposéIntervention parlementaire

Séances dont l'objet a été à l'ODJ

DateDécision
12.12.2023
05.12.2023

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