Interpellation Yann Glayre au nom du groupe UDC - Une immobilisation totale de la flotte de la CGN va-t-elle être évitée ?
Yann Glayre
10.06.2025
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Texte déposé
Dimanche 8 juin courant, le pôle enquête de la RTS publiait un article titré "La CGN cherche un demi-milliard de francs pour sauver sa flotte" indiquant que la CGN cherche entre 500 et 600 millions de francs pour remettre en état sa flotte, les infrastructures et renforcer l’offre en transports publics.
Les problèmes en cascade rencontrés par la compagnie ont fait l'objet de nombreuses interventions parlementaires, c'est finalement par voie médiatique que les grandes difficultés rencontrées ont été admises. Le plan stratégique dévoilé demanderait des dépenses importantes, l'Etat de Vaud en sa qualité d'actionnaire à hauteur de 37% est exposé à des dépenses à hauteur de plus de 200 millions de francs.
Aujourd'hui la CGN fait face à un énorme défi, celui de continuer l'exploitation des lignes lacustres transfrontalières, tout en maintenant un minimum d'offre touristique, avec peu de bateaux. La dépendance de l'entreprise à un petit nombre de navires la rend très vulnérable. A savoir que la moindre panne bloquante pourrait engendrer de nombreuses annulations venant s'ajouter à une liste déjà bien remplie.
Le 15 janvier dernier, le Conseil d'Etat a répondu à ma simple question concernant la mise en service des Naviexpress, en indiquant que la solution permettant aux deux bateaux de naviguer par tous les temps sera implémentée à partir de la fin de l'année 2026.
C'est donc durant les deux prochaines années que les Naviexpress ne seront pas pleinement opérationnels et qu'un navire de remplacement devra être mobilisé. Compte tenu de l'importance systémique du transport de passagers entre la Suisse et la France, il convient de prendre des mesures pour garantir l'exploitation de ces lignes.
Nous adressons donc au Conseil d'Etat les questions suivantes :
A quel moment le Conseil d'Etat a-t-il pris connaissance que plus d'un demi milliard de francs allaient être nécessaire pour renflouer la compagnie ?
Comment est-ce possible qu'un plan de sauvetage d'une telle ampleur fasse l'objet d'un article médiatique avant de faire l'objet d'une communication officielle de la CGN, de sa direction ou du Conseil d'Etat en sa qualité d'actionnaire ?
Quelles mesures sont prises par la CGN pour garantir l'exploitation des lignes lacustres transfrontalières, même en cas de panne du bateau "Léman" ?
Des négociations ont-elles repris avec CCPEVA et Thonon Agglomération concernant la convention récemment dénoncée par les autorités françaises ?
Faut-il s'attendre à ce que la saison touristique 2026 de la CGN soit considérablement réduite voir inexistante ?
Le Conseil d'Etat peut-il garantir que la CGN évitera une immobilisation totale de sa flotte ?
Nous remercions le Conseil d'Etat pour ses réponses.
Conclusion
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Documents
Lien | Type |
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25_INT_84-Texte déposé | Intervention parlementaire |
Séances dont l'objet a été à l'ODJ
Date | Décision |
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17.06.2025 | - |
10.06.2025 | - |