Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 19 mars 2024, point 14 de l'ordre du jour

Texte déposé

C’est sur le courrier d’un parent d’élève de 4 ans et demi adressé au directeur de la DGEO que je base mon interpellation.

Les cours d’éducation sexuelle dispensés aux enfants du canton par la fondation PROFA ne sont pas adaptés à tous les âges.

Dans son courrier le parent en question fait référence à certains termes et pratiques sexuelles déplacées et non adaptées à un enfant de 1-2 p.

Les brochures de cette fondation font références aux godes, plugs anaux et autres godes ceinture etc…

Dans sa brochure « Mon sexe et moi, 2021, page 8 » nous pouvons lire :

 

“En biologie, quand on parle de “sexe”, on englobe l’ensemble des parties du corps (les organes génitaux, mais aussi les chromosomes, les hormones, etc.) qui font que ton corps est considéré comme biologiquement femelle, mâle ou intersexué.

 

A aucun moment ils ne parlent de pourcentage et laissent penser aux élèves que la norme est  de :

33% femelles

33% males

33% intersexués

 

La réalité n’en est pas là, puisque la part des personnes intersexuées est de 1.7%.

Ce discours, orienté et manipulé laisse songeur et pose de graves problèmes de société.

Oui,  le monde change , oui  il faut s’adapter , mais il ne s’agit pas ici de faire évoluer les normes, mais de les remplacer, purement et simplement !  Et il n’est pas acceptable que des enfants, qui sont les adultes de demain, soient pris en otages de cette façon !

Où est la prévention des dangers de la pornographie sur le cerveau qui, selon une étude, semble transformer notre câblage neuronal  (addiction, dépression, anxiété, dysfonction érectile, conflit dans le développement psychosexuel, érosion du cortex préfrontal, déséquilibre dans la relation de couple, déformation de la réalité, femme objet sexuel, violence, baisse de l’estime de soi, etc.) ?

Où est la prévention sur les dangers des réseaux sociaux (addiction, abus, endoctrinement idéologique, anxiété, dépression, solitude, sextortion, cyberharcèlement, etc.) ?

 

Où sont les témoignages des nombreuses personnes trans mutilées à vie et qui disent avoir été manipulées ?

 

Par cette interpellation, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

  1. Les cours dispensés par la fondation PROFA à nos élèves sont ils parfaitement adaptés à l'âge des enfants ?
  2. Ne devrait on pas mieux protéger nos élèves de l’idéologie extrémiste dispensée lors des cours d’éducation sexuelle dans l’école vaudoise ?

Je remercie le Conseil d'Etat pour ses réponses.

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Jacques-André HauryV'L
Josephine Byrne GarelliPLR
Laurence CretegnyPLR
Romain BelottiUDC
Nicolas BolayUDC
Michael DemontUDC
David VogelV'L
Bernard NicodPLR
Cédric WeissertUDC
Fabrice TannerUDC
Laurence BassinPLR
Stéphane JordanUDC
Yann GlayreUDC
Jean-Bernard ChevalleyUDC
Pierre-Alain FavrodUDC
Nicola Di GiulioUDC
Grégory DevaudPLR
Denis DumartherayUDC

Document

24_INT_56-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Olivier Agassis (UDC) —

C’est pour donner suite au cri d’alarme de parents d’élèves que j’ai décidé de m’intéresser aux cours d’éducation sexuelle donnés par la Fondation PROFA dans nos écoles vaudoises. Force m’a été de constater que les cours ne sont pas forcément adaptés à l’âge du public. Références y sont faites à des pratiques ou autres objets de plaisir sexuel que je me garderai d’énumérer dans cet hémicycle. Mais surtout, une certaine idéologie de genre y est dispensée, laissant entendre à nos enfants, qui sont les adultes de demain, un discours orienté qui pose de graves problèmes de société. Aucune référence n’est faite aux problèmes liés à la pornographie ou à la prévention sur les dangers des réseaux sociaux, qui, nous le savons tous, peuvent avoir de graves conséquences sur le développement social de nos ados. Oui, mesdames et messieurs, le monde change, oui, nous devons nous adapter, mais dans le cas présent, il ne s’agit pas de faire évoluer les normes, mais bien de les remplacer purement et simplement. Il n’est pas acceptable que nos enfants soient pris en otage de cette façon. Depuis le dépôt de cette interpellation, le nombre de  témoignages que j’ai reçus par téléphone ou par courriel de parents fâchés, déçus ou désabusés est inquiétant et me prouve bien qu’il y a un malaise et de gros problèmes liés aux cours d’éducation sexuelle dispensés par la Fondation PROFA dans nos écoles.

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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