Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 19 mars 2024, point 17 de l'ordre du jour

Texte déposé

Le parcours scolaire obligatoire d’un élève se déploie du Secondaire I avec une fin de formation certificative en fin de 11ème année, si tout va bien.


Pendant le parcours scolaire, il n’est pas rare qu’un redoublement puisse être proposé et effectué.


Ainsi, lorsqu’un élève est en échec en fin de 11ème année avec un redoublement préalable, un redoublement est possible, car autorisé par l’art. 59 al. 1 let.c LEO .
De plus, lorsqu’un élève est en échec en fin de 11ème année sans redoublement préalable, deux redoublements sont possibles, selon le deuxième alinéa du même article.


Dans un cas comme dans l’autre, ces élèves seront au 31 juillet de l’année de l’inscription, dans leur 17ème année.


Plusieurs causes sont possibles comme le manque de motivation, d’intérêt pour l’école ou encore l’absentéisme. Mais dans les deux cas de figures précédents, la question de la suite du parcours de ces jeunes personnes se pose, elles qui auront alors au minimum 17 ans et qui n’obtiendront qu’une attestation scolaire.


Au vu de ce qui précède et notamment afin de répondre à la question du décrochage scolaire bien avant l’âge de 17 ans, j’ai l’honneur, au nom du groupe PLR, de demander au Conseil d’Etat d’étudier l’opportunité de légiférer dans le domaine scolaire afin de garantir :
1) La possibilité d’insérer ces jeunes en rupture scolaire ou en rupture des renforcements proposés dans un réseau ou un projet préprofessionnel sans attendre l’obtention de l’attestation ;
2) La possibilité d’étendre les périodes dédiées à l’OCOM (option compétences orientées métiers) ou à l’approche du monde professionnelle sur le modèle de la formation duale.

Conclusion

Renvoi à une commission avec au moins 20 signatures

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Jacques-André HauryV'L
Regula ZellwegerPLR
Stéphane JordanUDC
Bernard NicodPLR
Chantal Weidmann YennyPLR
Cédric EchenardSOC
Elodie Golaz GrilliPLR
Nicolas BolayUDC
Georges ZündPLR
Jean-Franco PaillardPLR
Grégory DevaudPLR
Didier LohriVER
Patrick SimoninPLR
Mathieu BalsigerPLR
Carole SchelkerPLR
Laurence CretegnyPLR
Sergei AschwandenPLR
Josephine Byrne GarelliPLR
Thierry SchneiterPLR
David RaedlerVER
Séverine EvéquozVER
Cloé PointetV'L
Fabrice TannerUDC
Jean-Rémy ChevalleyPLR
Jean-François CachinPLR
Olivier AgassisUDC
Maurice NeyroudPLR
Florence Bettschart-NarbelPLR
Loïc BardetPLR
Nicole RapinPLR
Guy GaudardPLR
Jean-Marc UdriotPLR
David VogelV'L
Laurence BassinPLR
Jean-Daniel CarrardPLR
Anne-Lise RimePLR
Philippe GermainPLR
Aurélien ClercPLR
Michael WyssaPLR
Monique HofstetterPLR
Marion WahlenPLR

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Marc Morandi (PLR) —

Les parcours scolaires se suivent, mais ne se ressemblent pas ! En tout cas, ils ne se déroulent certainement pas de la même manière pour toutes et tous. Le cursus peut être semé d’embuches pour les jeunes du secondaire I et lorsque le décrochage menace, que le désintérêt de la matière grandit, il y a lieu de placer au sein des établissements une autre dynamique que celle qui répond au plus grand nombre. Différentes mesures sont appliquées, comme le transfert de ces jeunes en classes à options, à compétences orientées métier, par exemple. Ce postulat s’inscrit dans l’opportunité de légiférer sur ces options et sur les autres possibilités qui pourraient répondre à une réintégration dans le cycle scolaire suivant, tout en profitant d’ouvrir le spectre de la curiosité professionnelle, en amont des dernières années scolaires. Je me réjouis d’en discuter en commission.

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

Le postulat, cosigné par au moins 20 membres, est renvoyé à l’examen d’une commission.

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