Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 19 mars 2024, point 6 de l'ordre du jour

Texte déposé

Harmonisation nomade : apaiser la gestion des caravanes de gens du voyage dans notre Canton.

 

Ces dernières années, nous avons observé une augmentation du nombre de trains routiers composés de caravanes de gens du voyage faisant halte dans notre canton. En 2023, une centaine de caravanes ont séjourné pendant plusieurs mois à la Bourdonnette à Lausanne.

 

Selon les médias, ces voyageurs ont payé une location pour occuper cet espace. Cependant, il semble y avoir une disparité dans le traitement entre les gens du voyage et d’autres catégories de campeurs. Par exemple, un touriste de passage dans notre canton risque d’être délogé et amendé s’il se gare pour la nuit, car le camping sauvage est interdit. De même, un propriétaire de terrain ne peut pas mettre à disposition un bout de terrain aux campeurs sans autorisation.

 

Dans le terme “campeur”, j’inclus les tentes, les caravanes et les camping-cars. Ces campeurs contribuent à l’économie de notre pays, et il semble injuste de les déloger en pleine nuit en raison de l’interdiction du camping sauvage et pour garantir l’égalité de traitement envers tous.

 

De plus, cela nuit à l’image de notre région. De nombreux guides pour les camping-cars font référence à des endroits où il est possible de passer la nuit. Les aires dédiées aux camping-cars sont rares, et il est toujours interdit d’y passer la nuit.

 

Afin de garantir l’égalité de traitement, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’État, à savoir :

 

1. Pourquoi existe-t-il une différence de traitement entre une famille de camping-caristes et une famille de gens du voyage ?

 

2. Si la réponse concerne la taxe de séjour, qu’en est-il d’une famille vaudoise qui passe une nuit dans son canton à l’intérieur de son camping-car ?

 

3. Avant d’exercer une activité lucrative dans notre pays, les gens du voyage doivent-ils obtenir des permis de travail ?

 

4. Qu’en est-il de la légalité de la transformation d’un parking en camping pendant plusieurs mois sans mise à l’enquête préalable ?

 

Nicola Di Giulio

Député UDC                                                                          Lausanne, le 12 mars 2024

Conclusion

Ne souhaite pas développer

Document

24_INT_58-Texte déposé

Transcriptions

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M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

L’auteur n’ayant pas souhaité développer son interpellation en plénum, celle-ci est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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