Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 27 avril 2021, point 2.9 de l'ordre du jour

Texte déposé

Une  citoyenne de Saint-Légier, Kelly Nicollier, a fait état dans un courrier de lecteur publié par 24 Heures d’une communication envoyée à des écoliers de 8 ans, destinée à leur faire comprendre les objectifs qu’ils doivent atteindre d’ici à la fin de l’année. 

 

Morceaux choisis :

-       construire une représentation de la langue pour comprendre et produire des textes.

-       mise en relation des informations explicites et implicites du texte.

-       repérage de paroles rapportées directement: identification des acteurs du dialogue.

-       compréhension des reprises anamorphiques.

-       Identification du thème et de l’idée principale ainsi que des contenus propres au genre.

-       établissement de relations entre des mots de sens proche.

-       identification des acteurs de l’énonciation représentés par les pronoms personnels, etc.

 

Cette citoyenne conclut avec bienveillance, je cite : « Cette prose brillante a été pondue par nos fumeux cerveaux cantonaux, élites du Département de l’instruction publique vaudoise (…)  J’ignore si cet ampoulé langage révélera des générations de Prix Nobel de littérature, mais il aura eu l’avantage de me faire bien rire».

Certes, on peut en rire, mais s’agissant de pédagogie, on peut aussi s’en inquiéter.

Le cas n’est pas unique.

 

Les délires linguistiques ont une fâcheuse tendance à se multiplier depuis une bonne trentaine d’années. A croire que l’on n’a tiré aucune leçon du brillant ouvrage publié en 1988 par Jean-Blaise Rochat : «Les Linguistes sont-ils un groupe permutable ?»
 

Pourquoi faut-il complexifier à l’extrême des actions que l’on peut décrire avec des mots simples, surtout pour des enfants de cet âge là.
 

Dans ce contexte, je pose les questions suivantes :

1.    Comment le Conseil d’Etat considère-t-il ce genre de communication ?

2.    Quelles mesures le Conseil d’Etat entend-il prendre pour éviter à l’avenir ce genre de travers risible et détestable lorsqu’on s’adresse à des adultes, mais inadapté et nuisible lorsqu’on s’adresse à des enfants ?

 

Vevey, le 20 avril 2021.                                             Jérôme Christen

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Circé Barbezat-FuchsV'L
Serge MellyLIBRE
Jean-Louis RadiceV'L
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