24_INT_153 - Interpellation Alexandre Rydlo - Métro m1 – Transformation/Développement nécessaire de cette ligne - Où en est-on ? (Développement).
Séance du Grand Conseil du mardi 5 novembre 2024, point 8 de l'ordre du jour
Texte déposé
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Le 22.11.2016, le soussigné déposait le Postulat 16_POS_218 « Pour une extension de l'infrastructure et de l'offre du M1 » soutenu par l’entier de la députation de l’Ouest lausannois. Ce Postulat était ensuite accepté à l’unanimité du Grand Conseil lors de sa séance du 13.03.2018.
Le dépôt de ce Postulat était notamment motivé par trois raisons :
- Le métro est saturé et son exploitation sur une voie presque totalement unique ne permet plus, ni de répondre aux besoins de manière satisfaisante, ni de développer l’offre.
- Via la densification en cours et la réalisation des projets de quartier y relatifs, la Population du District de l’Ouest lausannois grandit d’année en année, tout comme celle des Hautes Ecoles.
- La confrontation entre l’infrastructure ferroviaire du métro m1 et l’infrastructure routière de l’Ouest lausannois à quatre points de croisement principaux (Bourdonnette, Mouline, Cerisaie, et Tir-Fédéral) amène à des problèmes majeurs d’encombrement du trafic routier et à toutes les conséquences y relatives (pollution, bruit, danger).
Puis, lors de sa séance du 10.03.2020, le Grand Conseil acceptait à l’unanimité l’Exposé des motifs et projet de décret 172 accordant au Conseil d'Etat un crédit d'étude de CHF 800'000.- pour financer l'étude exploratoire de l'évolution du métro m1 et de son intégration dans l'Ouest lausannois, et le rapport du Conseil d'Etat au Postulat du soussigné.
Depuis, beaucoup de discussions et ateliers de travail ont eu lieu.
Toutefois, lors de la séance du Conseil communal de la Ville de Chavannes-près-Renens du jeudi 10.10.2024, les éléments suivants sont ressortis :
- Les variantes actuellement à l’étude ne sont pas satisfaisantes pour les communes concernées, et ne permettent pas d’entrevoir une solution de développement adéquate du métro m1 ;
- Le projet est en retard et ne permettrait plus de prétendre à un financement de la Confédération via le Programme en faveur du trafic d’agglomération (PTA), notamment celui de 4e génération, un programme qui prévoit que le dernier délai pour le début des travaux de 4e génération est au plus tard le 31.03.2029 (3e génération : 31.12.2025) ;
- La fin du cycle de vie des automotrices du métro m1 se situe aux alentours de l’année 2030, soit à peine une année après le délai mentionné au point précédent.
Aussi le soussigné pose-t-il les questions suivantes au Conseil d’Etat :
Le Conseil d’Etat peut-il donner les éléments temporels qui amèneront à la nécessaire évolution de la ligne du métro m1 ? En particulier, le Conseil d’Etat peut-il confirmer que les travaux de développement de la ligne, tant du point de vue infrastructurel que du point de vue du matériel roulant, pourront intervenir dans le cadre du financement des projets de 4e génération du Programme en faveur du trafic d’agglomération (PTA, délai au 31.03.2029 au plus tard pour le début des travaux) ?
Si les travaux ne peuvent pas démarrer dans les délais prévus pour la 4e génération du PTA, à quelle date et dans quelle génération du PTA ces travaux pourront-ils avoir lieu au plus tard
- Dans l’hypothèse d’un retard, comment le Conseil d’Etat prévoit-il la desserte de la ligne du métro m1 dès la fin du cycle de vie des automotrices du métro m1 prévu aux alentours de l’année 2030 ?
Merci pour votre attention.
Chavannes-près-Renens, 29.10.2024
Alexandre Rydlo, Député socialiste
Conclusion
Souhaite développer
Documents
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourLe 22 novembre 2016, je déposais le postulat (16_POS_218) : « Pour une extension de l’infrastructure et de l’offre du M1 » soutenu par la députation de l’Ouest lausannois dans son ensemble. Ce postulat fut pris en considération par le Grand Conseil, à l’unanimité, lors de sa séance du 13 mars 2018.
Le dépôt de ce postulat était notamment motivé par trois raisons :
- La saturation du métro m1 qui roule sur une voie unique extérieure, en zone urbaine.
- L’augmentation de la population de l’Ouest lausannois et des Hautes Ecoles. Si elles fusionnaient, les communes de l’Ouest lausannois donneraient naissance à la septième ville de Suisse !
- La confrontation entre l’infrastructure ferroviaire du métro m1 et les routes pose des problèmes grandissants à quatre endroits.
Lors de sa séance du 10 mars 2020, en réponse au postulat, le Grand Conseil acceptait à l’unanimité un crédit d’étude de 800’000 francs pour financer l’étude exploratoire de l’évolution du métro m1 et son intégration dans l’Ouest lausannois. Depuis, de nombreuses discussions et ateliers de travail ont eu lieu. Toutefois, il ressort des discussions politiques les plus récentes que :
- Les variantes actuellement à l’étude ne sont pas satisfaisantes pour les communes concernées.
- Le projet est en retard et, de ce fait, il ne pourrait plus prétendre à un financement de la Confédération via le Programme en faveur du trafic d’agglomération (PTA), notamment celui de quatrième génération, qui prévoit que le dernier délai pour le début des travaux est le 31 mars 2029 au plus tard.
- La fin du cycle de vie des automotrices du métro m1 se situe aux alentours de l’année 2030, soit à peine une année après le délai mentionné au point précédent.
Aussi, je demande trois choses au Conseil d’Etat :
- Des renseignements sur les éléments temporels qui amèneront à la nécessaire évolution de la ligne du métro m1, et en particulier qu’il nous dise si les travaux pourront s’intégrer dans la quatrième génération du PTA et donc commencer le 31 mars 2029 au plus tard.
- Ou, s’il y a du retard, peut-il nous dire quand les travaux pourront commencer ?
- Enfin, peut-il nous indiquer comment la desserte de la ligne du métro m1 est prévue, dès la fin du cycle de vie des automotrices du métro m1 qui est prévue aux alentours de l’année 2030 ?
Retour à l'ordre du jourL’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.