Votre identité

Section de recherche

Espace sécurisé

Gérez facilement vos démarches administratives en ligne pour les particuliers, entreprises, fondations et communes.
Exemples de démarches
  • Remplir et déposer sa déclaration d’impôt
  • Consulter son dossier fiscal
  • Remplacer son permis de conduire (particuliers)
  • S’inscrire à la maturité professionnelle post-CFC (étudiants)
  • Obtenir une première autorisation frontalière (entreprises)
  • Demander un soutien à un projet culturel (associations)
  • Accéder au registre cantonal des personnes (communes)

Portail IAM

Accès aux applications pour les collaborateurs-trices de l’Etat de Vaud et les partenaires.
Exemples d’applications
  • ACTIS (Camac 2010)
  • EasyVista
  • LAGAPEO
  • LA PLACE
  • NEO
  • PAREO
  • Passerelle Employeur - Impôts à la source
  • RCPers - Registre Cantonal des Personnes
  • Réquisition - Désignation Électronique (ReqDes)
  • RDU
  • Themis
  • Votelec - Dépouillement
  • Wiki projets ACV

25_HQU_88 - Question orale Joëlle Minacci au nom d'Ensemble à gauche et POP - Groupes Whatsapp à caractères racistes et sexistes : qu'en est-il des agent·e·s impliqué·e·s dans les investigations concernant des cas de violences policières ?.

Séance du Grand Conseil du mardi 9 septembre 2025, point 3.12 de l'ordre du jour

Texte déposé

Dans le cadre des révélations concernant les violences racistes et sexistes promulguées par des agent·e·s de police lausannois·es et vaudois·es dans des groupes whatsapp, le Conseil d’État a annoncé avoir vérifié si des agent·e·s de la police cantonale était concerné·e, ce qui était le cas d’une personne. 

 

Le Conseil d’État peut-il renseigner le Grand Conseil si des agent·e·s en charge des différentes investigations sur les 8 affaires impliquant des décès des suites d’une intervention policière dans le Canton de Vaud depuis 2016, ont fait partie de ces groupes ?

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
Mme Joëlle Minacci (EP) —

Question orale Joëlle Minacci au nom d'Ensemble à gauche et POP - Groupes Whatsapp à caractères racistes et sexistes : qu'en est-il des agent·e·s impliqué·e·s dans les investigations concernant des cas de violences policières ? (25_HQU_88)

Dans le cadre des révélations concernant les violences racistes et sexistes promulguées par des agents de police lausannois et vaudois dans des groupes WhatsApp, le Conseil d’Etat a annoncé avoir vérifié si des agents de la Police cantonale étaient concernés, ce qui était le cas d’une personne. 

Le Conseil d’Etat peut-il renseigner le Grand Conseil si des agents en charge des différentes investigations sur les 8 affaires impliquant des décès des suites d’une intervention policière dans le canton de Vaud depuis 2016, ont fait partie de ces groupes ?

M. Vassilis Venizelos (C-DJES) — Conseiller-ère d’Etat

Le Conseil d’Etat tient tout d’abord à réitérer sa condamnation la plus ferme concernant les propos à caractère raciste, sexiste et discriminatoire échangés dans le cadre de groupes WhatsApp entre agents de la police municipale de Lausanne. De tels propos sont inacceptables et vont à l’encontre des valeurs des missions publiques, notamment l’égalité de traitement, la responsabilité, le respect de la différence et le professionnalisme attendu des forces de l’ordre. Le Conseil d’Etat rappelle que, pour l’heure, à la lumière des investigations menées par le Ministère public, un seul agent de la Police cantonale est concerné par ces messages WhatsApp, ce dernier travaillait à la police municipale de Lausanne à l’époque des faits, qui n’étaient pas connus de la Police cantonale au moment de son engagement. 

Cela étant dit, si votre question porte sur le fait de savoir si ce policier cantonal est membre du Détachement d’investigations spéciales policières (DISPO) – la cellule qui enquête sur les policiers – la réponse est non. Aucun membre du DISPO n’est impliqué dans l’affaire qui affecte la police municipale de Lausanne. Si la question est de savoir si cet agent cantonal est impliqué dans l’une ou l’autre des affaires médiatisées ayant entraîné la mort d’une personne, la réponse est également non à ce stade.

Mme Joëlle Minacci (EP) —

Je reformule : je ne parlais pas spécifiquement de la personne que vous avez citée et qui faisait partie de la Police cantonale. Je demandais si des agents en charge des différentes investigations sur les 8 affaires impliquant des décès à la suite d’une intervention policière ont fait partie de ces groupes. 

M. Vassilis Venizelos (C-DJES) — Conseiller-ère d’Etat

Votre question porte sur l’ensemble des policiers du canton, indépendamment de leur appartenance au corps de la Police cantonale. Vous voulez savoir si un agent appartenant à ces groupes WhatsApp a été impliqué dans une autre affaire, qu’il appartienne à la Police cantonale ou à une police municipale. Encore une fois, j’ai la charge de la Police cantonale, je n’ai donc pas un regard complet sur l’ensemble des implications des différents agents des polices municipales dans cette affaire. Je sais néanmoins que la municipalité de Lausanne est aussi confrontée à ce type de questions. Des réponses devraient être apportées dans le cadre du conseil communal de Lausanne, puisque des questions similaires vont être posées ce soir. Pour ma part, je me permettrais de ne pas me prononcer sur des éléments dont je n’ai pas connaissance.

Retour à l'ordre du jour

Partager la page

Sur les réseaux