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21_QUE_27 - Simple question Jean-Luc Bezençon - Cours d'instruction civique ou propagande politique ?.

Séance du Grand Conseil du mardi 22 juin 2021, point 2.3 de l'ordre du jour

Texte déposé

Lundi 14 juin dernier, le 19h30 de la TSR faisait un large écho de la manifestation des militants de la grève féministe organisée dans toute la Suisse. Lors de ce reportage télévisé, la caméra s'est arrêtée sur une institutrice, Madame Cathy Rime (son identité ayant clairement apparu à l'écran), qui avait choisi de faire participer sa classe en justifiant la présence de ses élèves de 10e année pour les sensibiliser selon ses propos aux violences sexistes tout en précisant que sa démarche s'inscrivait dans un cours de citoyenneté.

 

Si sur le fond je peux saluer l'intention de cette enseignante de sensibiliser ses élèves à l'instruction civique, je m'interroge par contre sur la forme qu'elle a choisie pour le faire. Il existe en effet bien d'autres pistes pour initier la jeunesse au civisme avant de retenir celle de la manifestation de rue, car même si la cause dans ce cas précis peut paraître honorable, d'éventuels débordements violents ne sont jamais à exclure. Plus grave encore, au-delà de la mise en danger des écoliers, reste l'influence de l'enseignante sur des élèves dont elle a la responsabilité et dans le cadre de son activité professionnelle qui se doit d'être comme l'exige l'Institution, apolitique. Même si elle semble esquiver la démarche politique, sa seule tenue vestimentaire qu'elle portait ce jour-là, trahit son intention réelle et montrait bien qu'avec sa classe, elle n'était pas venue en simple observatrice...

Ce fait divers nous montre une fois de plus la fragilité de nos Institutions, pierres angulaires de notre État de droit, si notre Gouvernement ne veille pas à l'application stricte de ses règles.

 

J'ai donc l'honneur de poser la question suivante au Conseil d'Etat:

 

- Comment se positionne notre Gouvernement par rapport à cette affaire et autorisera-t'il à l'avenir la participation de classes avec leurs enseignants durant les heures de cours, dans le cadre d'événements similaires ?

 

Je remercie le Conseil d'Etat pour sa prochaine réponse.

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