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23_REP_17 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Théophile Schenker et consorts - Quelle stratégie face à l’arrivée de ChatGPT et au développement rapide des Intelligences Artificielles ? (23_INT_6).

Séance du Grand Conseil du mardi 20 août 2024, point 23 de l'ordre du jour

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Théophile Schenker (VER) —

Je remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse. Je l’ai trouvée intéressante et complète – je n’ai donc pas grand-chose à ajouter. Sur la thématique de la formation, je salue notamment le lancement de la task force scientifique sur l’intelligence artificielle (IA), qui a pour mission de suivre activement les développements de l’IA et leurs conséquences sur l’enseignement. Il me reste une question à poser au chef du département : dans la réponse à la question n° 6, le Conseil d’Etat mentionne qu’il juge pertinent – au-delà des questions de formation – un suivi plus large des développements de l’IA et de son implication pour l’Etat et la société. Quelques dimensions qu’un suivi plus général au niveau du Conseil d’Etat pourrait couvrir sont mentionnées à la fin de la réponse. Je voudrais simplement savoir si quelque chose a pu se concrétiser à ce niveau depuis la rédaction de la réponse.

M. Jean-François Thuillard (UDC) — Président-e

La discussion est ouverte.

M. David Vogel (V'L) —

Au point 2, il est mentionné un problème relatif à des travaux d’élèves réalisés au moyen de sources d’informations libres et que le département accompagne les réflexions initiées par les acteurs concernés. Dans le rapport, il y a un point qui est sous-entendu, mais qui n’est pas inscrit noir sur blanc : la question des travaux de maturité réalisés avec ChatGPT. Je pense que c’est une très bonne chose que le département accompagne les réflexions initiées. Comme cela est mentionné dans le rapport, les enseignantes, les enseignants et les directions se préoccupent du sujet depuis l’apparition de cette problématique. Néanmoins, je pense que, à un moment donné, le département devra prendre des décisions – je pense ici au postobligatoire – en particulier pour les travaux de maturité qui peuvent extrêmement facilement se faire avec ChatGPT. A mon avis, en deux jours, un élève un peu malin peut rendre un travail de 30 pages et personne n’y verra rien. Prévoir un accompagnement est une très bonne chose, mais un jour ou l’autre, il faudra changer les règles de fonctionnement pour les travaux de maturité. A mon avis, sous la forme actuelle, une grande partie de ces travaux de maturité n’ont aucun sens.

M. Jean-François Thuillard (UDC) — Président-e

La discussion est close.

Ce point de l’ordre du jour est traité. 

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