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24_REP_215 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Martine Gerber et consorts au nom Groupe les Vert.e.s - La Ferme de Bassenges ne disparaitra pas: chaque ferme compte! (24_INT_121).

Séance du Grand Conseil du mardi 16 septembre 2025, point 20 de l'ordre du jour

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
Mme Martine Gerber (VER) —

La ferme de Bassenges – ce projet agricole pionnier – ancrée entre ville et campagne, est menacée par un changement d’affectation des bâtiments agricoles. L’EPFL, qui s’est positionné en 2020 lors d’un appel à projets comme modèle d’exemplarité engagé pour la durabilité et l’agriculture, semble vouloir faire machine arrière en annonçant en 2024 une étude pour l’annexation de l’ensemble du bâti de la ferme, afin d’y installer un centre de mathématiques. Cette décision met en péril l’avenir des terres agricoles et la cohérence de cette ferme orientée vers le développement d’une forme d’agriculture novatrice dont les parcelles agricoles sont propriétés de l’Etat de Vaud. Cette menace de fermeture, après quelques années seulement, a frappé douloureusement les porteurs de ce projet paysan. Ils et elles ont la sensation d’avoir été utilisés comme vitrine écologique, attitude qui a entamé la confiance du collectif et de nombreux usagers et usagères envers nos institutions, pourtant prêts à s’intéresser et à soutenir le monde agricole, contribuant à réduire l’écart entre urbain et paysan. 

A ce titre, je rappelle mes intérêts : je suis cheffe d’une exploitation du même type. Ce contexte posé, je remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse détaillée, qui tombe à point nommé, car pas plus tard que la semaine passée, le collectif de la ferme de Bassenges a reçu une très bonne nouvelle. Suite à une séance de conciliation suivant la rupture du bail, celui-ci a pu être prolongé de 4 ans. C’est une très bonne nouvelle, car ce temps sera utile au collectif pour œuvrer à la fois à ses objectifs professionnels, mais aussi à la pérennisation de l’affectation agricole, car la ferme de Bassenges ne doit pas fermer ! Aucune ferme ne doit fermer, car nous avons besoin d’une diversité agricole. La loi permet de modifier l’affectation des bâtiments à condition, notamment, que les terres restent agricoles. Or, aucun domaine ne peut être viable sans les infrastructures adaptées, encore moins le modèle d’agriculture pratiqué par le collectif de la ferme de Bassenges. 

La proposition actuelle de l’EPFL, à savoir de maintenir un seul hangar pour l’exploitation, n’est pas satisfaisante. Les bâtiments actuellement investis servent, par exemple, de fromagerie, de stockage de foin, d’écurie, d’atelier mécanique ou d’entrepôt de machines. Sans ces bâtiments, le concept même de la ferme de Bassenges serait vidé de son sens : plus de bétail, plus de transformation, plus d’accueil de classes et d’objectifs pédagogiques, plus de vulgarisation, plus de vente directe. Je remercie le Conseil d’Etat pour ses engagements pris en faveur d’un usage durable et exemplaire des terrains agricoles situés sur le campus de l’UNIL. Je le prie de ne pas négliger, dans les négociations à venir et souhaitées, la nécessité du maintien d’une infrastructure garantissant la viabilité d’une exploitation agricole. 

M. Stéphane Montangero (SOC) — Président-e

La discussion est ouverte.

M. Frédéric Borloz (C-DEF) — Conseiller-ère d’Etat

S’il est vrai que, tout à l’heure, je parlais de l’université et de son autonomie, que dire alors de l’EPFL ? Son autonomie est encore bien plus affirmée, puisqu’il s’agit d’une école fédérale, même si je suis le ministre désigné pour être le répondant en matière de formation. La mission première de l’EPFL est d’assurer la formation. Or, si cette mission peut se faire sans forcément démolir quelque chose ou détruire une activité, quelle qu’elle soit, tant mieux. Toutefois, il est clair que nous n'allons pas intervenir activement sur ce sujet. Nous respecterons les choix de cette école et ses objectifs principaux, qui bénéficient aujourd’hui à quelque 13’500 étudiants.

M. Stéphane Montangero (SOC) — Président-e

La discussion est close.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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