24_INT_76 - Interpellation Martine Gerber et consorts au nom au nom des Vert.e.s - élevage ovin vaudois: une filière agricole en difficulté (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 23 avril 2024, point 12 de l'ordre du jour

Texte déposé

 

 

L’agriculture, mais en particulier la filière ovine connait une période difficile. Cela peut changer.

Il est difficile de vivre de l’élevage de moutons:

  • La vente de la viande est soumise à une rude concurrence
  • Le lait reste un marché de niche
  • La laine est vendue à perte
  • Le tannage est coûteux et le prix des peaux peu attractif

 

Pourtant, la diversité de l’élevage est l’une des clés pour une bonne gestion de nos pâturages. Cette diversité contribue à la protection de la biodiversité, elle profite à l’économie alpestre et contribue aux objectifs de souveraineté notamment alimentaire.

 

A la pression d’un marché concurrentiel s’ajoute ces dernières années, la pression des grands prédateurs, le partage de l’espace d’estive et le dérèglement climatique, nécessitant adaptations et ressources.

Aussi, à l’instar d’autres filières, nous pensons que des mesures de valorisation de la production ovine vaudoise doivent être mises en place, afin d’aider les éleveurs et éleveuses à vivre de leur travail.

 

Un document paru le 15 mars dernier expose les visions et priorités de l’agriculture vaudoisede différents acteurs(Département des finances et de l’agriculture -DFA, Prométerre, Communauté Interprofessionnelle des Vins Vaudois -CIVV, Association des Jeunes agriculteurs vaudois -JAVD). Mme la Conseillère d’État Valérie Dittli souligne la volonté des acteurs concernés et du Conseil d’Etat de soutenir le principe d’une rétribution équitable du travail agricole et appellent notamment à la responsabilité des grands distributeurs.

 

Ainsi, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

  • Comment le Conseil d’Etat entend-il concrétiser l’objectif tel que présenté par Mme la Conseillère d’Etat Dittli?
  • Quels sont les outils en main du canton s’agissant de prix équitables et transparents ?

 

  • Quelles autres mesures le Conseil d’Etat peut-il mettre en place sans délai, compte tenu de la pression actuelle, pour soutenir la filière ovine sur le plan commercial et promotionnel et développer sa diversification, dans le canton ?

 

 

 

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Géraldine DubuisVER
Yannick MauryVER
Laure JatonSOC
Isabelle FreymondSOC
Alice GenoudVER
Felix StürnerVER
Hadrien BuclinEP
Théophile SchenkerVER
Yolanda Müller ChablozVER
Eliane DesarzensSOC
Denis CorbozSOC
Mathilde MarendazEP
Pierre ZwahlenVER
Olivier AgassisUDC
Nathalie VezVER
Anna PerretVER
Sébastien HumbertV'L
Nathalie JaccardVER
Pierre FonjallazVER
Joëlle MinacciEP

Document

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
Mme Martine Gerber (VER) —

Je déclare mes intérêts : je suis paysanne éleveuse. L’agriculture – et en particulier la filière ovine – connaît une période difficile, mais cela peut changer. Il est difficile de vivre de l’élevage de moutons, car la vente de la viande est soumise à une rude concurrence, alors que le lait reste un marché de niche, que la laine est vendue à perte, que le tannage est coûteux et le prix des peaux peu attractif. Pourtant, la diversité de l’élevage est l’une des clés pour une bonne gestion de nos pâturages, car elle contribue à la protection de la biodiversité, elle profite à l’économie alpestre et contribue aux objectifs de souveraineté alimentaire. A la pression d’un marché concurrentiel s’ajoutent aujourd’hui la pression des grands prédateurs, le partage de l’espace d’estive et le dérèglement climatique, ce qui nécessite de l’adaptation et des ressources de la part du monde paysan.

Aussi, à l’instar d’autres filières, des mesures de valorisation de la production ovine vaudoise doivent être mises en place afin d’aider les éleveurs et les éleveuses à vivre de leur travail. Mme la conseillère d’Etat Valérie Dittli a souligné dernièrement la volonté des acteurs concernés et du Conseil d’Etat de soutenir le principe d’une rétribution équitable du travail agricole, et appelle notamment à la responsabilité des grands distributeurs. Mes questions ont donc pour but de comprendre :

  1. comment le Conseil d’Etat peut-il concrétiser l’objectif tel que présenté par Mme la conseillère d’Etat Valérie Dittli.
  2. Quels sont les outils en main du canton s’agissant des prix équitables et transparents ?
  3. Quelles autres mesures le Conseil d’Etat peut-il mettre en place, compte tenu de la pression actuelle, pour soutenir la filière ovine sur le plan commercial et promotionnel, et développer la diversification dans notre canton ?
M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

Retour à l'ordre du jour

Partager la page

Partager sur :