23_REP_269 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Vincent Keller - Garde à vue pour avoir scandé deux fois « Macron démission » (23_INT_174).

Séance du Grand Conseil du mardi 8 avril 2025, point 31 de l'ordre du jour

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• Texte adopté par CE - R-CE INT Keller 23_INT_174 - publié

Transcriptions

Je remercie le Conseil d'État pour sa réponse brève mais claire. Après la demande de notre collègue Vogel, la semaine dernière, de rendre sa grandeur au Léman, que j'ai évidemment signée en tant que patriote vaudois, une démarche qui demande une petite, mais ferme discussion avec deux cantons et surtout un grand pays voisin, le hasard du calendrier a voulu que la réponse à mon interpellation arrive le même jour que ce dépôt des Vert’libéraux. 

Nous apprenons donc que les trois jeunes ayant crié « Macron, démission ! » alors que le chef d'État français était présent à Renens, dans la plus belle gare du Canton avec un « C » majuscule et dans la future capitale cantonale, si la motion de notre collègue Moscheni passe la rampe. M. le président français était probablement là pour apprécier la ponctualité, l'efficacité et surtout l'efficience des chemins de fer helvétiques en vue d’appliquer le même modèle à ses TGV toujours en retard. Ces trois jeunes ont donc fini dans un panier à salade, direction la Blécherette. Tout a été fait, selon la réponse du Conseil d'État, dans les règles de l'art. « Macron, démission ! » mérite donc une discussion musclée à la Blécherette. Une future ex-peut-être-présidente de la France n'aura, elle, jamais à subir un tel affront de la part des jeunes Renanais. Pourtant, elle aurait porté une oreille attentive aux cris des manifestants et d'ailleurs peut-être aussi à la proposition de M. Vogel. 

La discussion n’est pas utilisée.

Ce point de l’ordre du jour est traité.