25_INT_39 - Interpellation David Vogel au nom Aurélien Demaurex et des Vert'libéraux - Faisons le Lac du Canton de Vaud Grand de Nouveau (Développement).
Séance du Grand Conseil du mardi 1er avril 2025, point 5 de l'ordre du jour
Texte déposé
Les temps changent et les moments bisounours des rencontres multilatérales bienveillantes où on écoutait poliment les propositions de ses alliés est derrière nous. Le monde appartient non seulement aux vrais gens qui se lèvent tôt - et vont travailler dur - mais également à ceux qui savent défendre avec force et conviction leurs intérêts. Or, il serait de bon ton que le Canton de Vaud s’adapte à cette nouvelle donne et montre sa Grandeur (avec un G majuscule, comme dans le C du Canton). Le chacun pour soi est le nouveau mot d’ordre et il serait dommage que nous soyons, comme pour le taux d’impôt, en queue de liste en comparaison intercantonale.
Dès lors, nous pensons qu’il est temps d’affirmer nos prétentions territoriales, justifiée par l’Histoire, l’Économie, la Géographie et le Bon Sens Vaudois. Parlons de manière franche et directe, sans tourner pendant des heures autour du pot de la courtoisie. Je pense qu’il serait juste d’affronter, diplomatiquement, dans un premier temps seulement, la France et les Cantons de Genève et du Valais sur une problématique centrale pour l’avenir de notre Canton : le nom du lac dont nous sommes les plus grands riverains. Si le Golf du Mexique n’existe - heureusement - plus depuis quelques semaines, il est temps que d’autres anomalies soient corrigées.
Sans lui avoir directement posé la question, nous pensons que le Lac (actuellement faussement appelé « Léman ») s’identifie comme vaudois depuis sa naissance. L’appeler Léman est un outrage à la logique et au sens de l’Histoire – qui va dans notre sens - et il est temps que la France, le Très Vieux Pays et le petit canton du bout du lac admettent que nos revendications s’imposent à eux comme l’Évidence. Dès lors, le bon sens veut que le Lac que nous contemplons depuis nos fenêtres doit être rebaptisé « Lake of Canton de Vaud ».
Dès lors, je soumets au Conseil d’État les questions suivantes :
- Le Conseil d’État pense-t-il que le Lac prétendu « Léman » ne devrait pas être rebaptisé ?
- Le Conseil d’État préfère-t-il qu’on renomme le lac sous le nom de « Lake of Canton de Vaud » ou préfère-t-il l’appellation « Lac du Canton de Vaud » ?
- Le Conseil d’État pense-t-il qu’il atteindra ses buts uniquement par la diplomatie ou les menaces économiques ou militaires doivent-elle être envisagées ?
- Combien d’ETP doivent être consacrés à cette cause centrale pour l’avenir du Canton ?
Conclusion
Souhaite développer
Documents
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourMake the lake of the canton de Vaud great again ! Vous l’aurez compris, les temps changent et les moments « bisounours » des rencontres multilatérales bienveillantes où l’on écoutait poliment les propositions de ses alliés sont révolus. Le monde appartient non seulement aux vraies gens qui se lèvent tôt et qui travaillent dur, chers à nos amis PLR, mais également à ceux qui savent défendre avec force et conviction leurs intérêts. Or, il serait de bon ton que le canton de Vaud s’adapte à cette nouvelle donne et montre sa grandeur avec un G majuscule, comme le C du Canton.
Le « chacun pour soi » étant le nouveau mot d’ordre, il serait regrettable que nous soyons, comme pour le taux d’impôt, en queue de liste en comparaison intercantonale. Dès lors, nous pensons qu’il est temps d’affirmer nos prétentions territoriales justifiées par l’Histoire, avec un grand H, l’Economie, et avec un grand E, la Géographie, et un grand G, et le BON SENS VAUDOIS, tout en majuscules. Parlons de manière franche et directe, sans tourner pendant des heures autour du pot de la courtoisie. Je pense qu’il serait judicieux d’affronter diplomatiquement, dans un premier temps, la France et les cantons de Genève et du Valais sur une problématique centrale pour l’avenir de notre canton : le nom du lac dont nous sommes les plus grands riverains.
Si le golfe du Mexique n’existe plus – heureusement – depuis quelques semaines, il est temps que d’autres anomalies soient corrigées. Sans lui avoir directement posé la question, nous pensons que le lac, actuellement faussement appelé Léman, s’identifie depuis sa naissance comme vaudois. En effet, l’appeler Léman est un outrage à la logique et au sens de l’Histoire – avec un grand H – qui va dans notre sens, et il est temps que la France, le très vieux pays et le petit canton du bout du lac admettent que nos revendications s’imposent à eux comme une Evidence, avec un E majuscule. Dès lors, le bon sens veut que le lac que nous contemplons depuis nos fenêtres soit rebaptisé Lake of Canton de Vaud.
Dès lors, je soumets au Conseil d’Etat les questions suivantes :
- Le Conseil d’Etat ne pense-t-il pas que le lac prétendu « Léman » devrait être rebaptisé ?
- Le Conseil d’Etat préfère-t-il qu’on le renomme sous le nom de Lake of Canton de Vaud ou préfère-t-il l’appellation AOC « Lac du Canton de Vaud » plus locale ?
- Le Conseil d’Etat pense-t-il qu’il peut atteindre ses buts uniquement par la diplomatie ou les menaces économiques ou militaires doivent-elles être envisagées ?
- Et, finalement, combien d’ETP doivent-ils être consacrés à cette cause centrale pour l’avenir du canton ?
Pour finir, je crois que je vais prochainement déposer une nouvelle interpellation dans la même ligne pour demander l’annexion des petites enclaves genevoises et fribourgeoises qui « font moche » sur la carte du canton. En fait, je me demande si l’on ne devrait pas purement et simplement annexer tout le canton de Fribourg pour améliorer notre accès au Pays-d’Enhaut, surtout si le LHC perd en demi-finale des play-off contre Gottéron
Retour à l'ordre du jourL’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.