25_HQU_89 - Question orale Laurence Cretegny au nom Laurence Cretegny PLR - Régulation du loup, casser un mythe ? Plus de développement svp.
Séance du Grand Conseil du mardi 9 septembre 2025, point 3.13 de l'ordre du jour
Texte déposé
Le 14 août 2025, dans un article dans le journal "Le temps" était consacré aux multiples attaques des loups sur le bétail. le CE Vassilis Venizelos répondait à la question posée, je cite : Faire appel à des chasseurs, comme en Valais, est-ce une solution pour soulager les gardes-faune ?
Monsieur le CE répondait : J’aimerais casser un mythe : oui, le canton de Vaud travaille avec des chasseurs, très exactement 39, formés spécifiquement à la régulation du loup et au tir de nuit.
Ma question est donc la suivante : Est-ce que ces 39 chasseurs sont des gardes-faune auxiliaires et donc des collaborateurs du Canton ?
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourQuestion orale Laurence Cretegny au nom Laurence Cretegny PLR - Régulation du loup, casser un mythe ? Plus de développement svp. (25_HQU_89)
Le 14 août 2025, dans un article du journal Le Temps consacré aux multiples attaques des loups sur le bétail, le conseiller d’Etat Vassilis Venizelos répondait à la question posée par le journaliste, je cite : « Faire appel à des chasseurs, comme en Valais, est-ce une solution pour soulager les gardes-faune ? » M. le conseiller d’Etat répondait : « J’aimerais casser un mythe : oui, le canton de Vaud travaille avec des chasseurs, très exactement 39, formés spécifiquement à la régulation du loup et au tir de nuit. »
Ma question est donc la suivante : est-ce que ces 39 chasseurs sont des gardes-faune auxiliaires et donc des collaborateurs du canton ?
Le Conseil d’Etat confirme que 39 gardes-faune auxiliaires ont suivi une formation spécifique au tir du loup en 2024 pour pouvoir être impliqués dans les opérations de régulation. Ces agents auxiliaires font partie de la Police faune-nature, mais ne sont toutefois pas des collaborateurs du canton. Cette catégorie d’agents auxiliaires ne doit pas être confondue avec les auxiliaires de droit privé – selon le Code des obligations – que tous les services de l’Etat engagent régulièrement pour mener à bien des missions de nature usuellement temporaire. L’article 75 de la Loi vaudoise sur la faune prévoit que ces gardes-faune auxiliaires sont nommés par le département pour appuyer les agents permanents dans l’exécution de tâches spéciales. Compte tenu des tâches qui leur sont demandées, ils sont au bénéfice d’un permis de chasse dans le canton et sont indemnisés dans leurs tâches par la Direction générale de l’environnement (DGE) via le Fonds de conservation de la faune. Madame la députée, si cela vous intéresse, je vous signale qu’une nouvelle session de formation est prévue en 2025 pour tous les auxiliaires qui ont annoncé leur intérêt.
Je prends acte du fait que ces chasseurs ne sont pas indépendants, mais font – pour un temps – partie des employés de l’Etat de Vaud, ce qui pose quand même d’autres questions. Ma question complémentaire est la suivante : des chasseurs qui ne seraient pas des gardes-faune pourraient-ils également suivre cette formation et être appelés pour des tirs de régulation des loups ?
Retour à l'ordre du jourJ’ai un peu de peine à comprendre la polémique que vous soulevez. Parmi ces 39 auxiliaires, il y a des chasseurs, dont certains sont membres de la Diana. Evidemment, si un chasseur répond aux différents critères et désire devenir auxiliaire, il pourra suivre la formation et puis accompagner les gardes-faune sur le terrain. Néanmoins, je répète que la régulation du loup – des tirs nocturnes, dans des conditions extrêmement compliquées, avec souvent de la présence humaine – demande certaines compétences et n’est pas donnée à tout le monde. C’est la raison pour laquelle ces formations seront maintenues.