24_REP_238 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Anna Perret et consorts au nom du groupe des Vert.e.s - Clarification d’un point de l’EMPD accordant au Conseil d'État un crédit d'investissement de CHF 5'423'500.- pour financer la mise en œuvre de la troisième série de mesures prioritaires du Plan de protection de la Venoge et l’application de l’art. 84 RLLC (24_INT_138).
Séance du Grand Conseil du mardi 25 mars 2025, point 14 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJe remercie le Conseil d'Etat pour sa réponse à mon interpellation concernant la renaturation de l'embouchure de la Venoge et le sort des bateaux actuellement amarrés. Dans sa réponse, le Conseil d'État indique que le choix de la variante d'aménagement de l'embouchure de la Venoge sera fait début 2025, soit maintenant. C'est une excellente nouvelle pour la nature et pour les promeneurs, car, comme le précise le projet, « l'enjeu principal est de redonner une dynamique naturelle à la zone de l'embouchure, tout en prévoyant un linéaire adéquat de chemin pour les piétons. ».
Par ailleurs, le Conseil d'État confirme que les bateaux amarrés dans la Venoge devront bel et bien être relocalisés. Il précise que la Commission consultative Venoge, réunissant tous les acteurs concernés, y compris les communes et les associations environnementales, avait soutenu la nécessité de trouver une solution, en soulignant qu'un nouveau port semblait être la meilleure option. De son côté, la commission parlementaire avait insisté sur l'importance d'un port proche de l'embouchure, tout en soulignant que le dimensionnement de ce dernier représentait un enjeu majeur. Le dimensionnement est en effet un élément crucial, et le Conseil d'État le reconnaît. Ainsi, il annonce « qu'un recensement complet des places d'amarrage utilisées sera établi dans le cadre du renouvellement des concessions par l'État de Vaud. » Il est en effet question d'un renouvellement temporaire des places d'amarrage dans la Venoge d'ici fin 2025, le temps de trouver une solution pour ces bateaux. Ce renouvellement sera assorti « de plusieurs conditions, dont notamment celle de ne pas réattribuer une place d'amarrage dont la location serait dénoncée par son bénéficiaire, ou encore l'abandon des places non attribuées à ce jour, ainsi que celles en mauvais état. »
Ce recensement est une excellente initiative, car il permettra de connaître précisément le nombre de places d'amarrage réellement utilisées aujourd'hui. Ainsi, l'État de Vaud pourra ajuster le renouvellement des concessions temporaires en conséquence et, surtout, disposera d'une vision claire du nombre de places nécessaires pour le futur port. Cela permettra de garantir le respect de l'engagement pris dans le cadre du troisième exposé des motifs et projet de décret Venoge.
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