24_REP_25 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Laurent Balsiger et consorts au nom de Yannick Maury et consorts - Les déchets vaudois sont-ils aussi voyageurs que ceux de certains cantons alémaniques? (24_INT_6).
Séance du Grand Conseil du mardi 1er avril 2025, point 25 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJe remercie le conseiller d’Etat Venizelos et ses services, en particulier, pour cette réponse très complète, chiffrée et qui m'a rassuré. Elle permet de constater la difficulté de suivre ces flux de déchets, notamment à cause d'appellations différentes entre l'Office fédéral des douanes et celui de l'environnement. Je ne peux donc qu’encourager le Conseil d'Etat à sensibiliser la Confédération – mais j'imagine que c'est déjà fait – pour améliorer ce suivi des flux de déchets. En effet, on sait que c'est l’un des grands enjeux à l'avenir.
Par ailleurs, je me réjouis de la volonté du canton de mettre en place une économie circulaire, volonté qui s'est concrétisée dans le contre-projet direct à l'initiative « Sauvons le Mormont » visant à ancrer ce principe et l'usage de matériaux de construction respectueux de l'environnement dans la Constitution. On retrouve également un article dans la révision de la Loi sur l'énergie.
Ces bonnes intentions sont toutefois liées au fait de continuer de gérer l'essentiel de nos déchets au sein de notre canton. Sur ce point, on peut discerner dans votre réponse, monsieur le conseiller d'Etat, tous les enjeux de mettre en place les conditions-cadres pour la gestion de cette filière déchets, notamment le réemploi, le recyclage et, cas échéant, l'élimination sur notre canton. C’est un immense défi, super important pour la durabilité dans tous les sens du terme, notamment l'emploi et la préservation de notre environnement, pour lequel vous avez tout mon soutien et – j'en suis sûr – celui d'une grande partie de ce Grand Conseil et des entrepreneurs. Le meilleur est donc à venir.
La discussion est ouverte.
Je me joins aux remerciements de M. Balsiger, en espérant bien sûr que l’économie circulaire – si elle est inscrite dans notre Constitution – permettra effectivement la création de filières nationales, voire cantonales, pour le traitement des matériaux qui, aujourd’hui encore, sont exportés à l’étranger.
Comme l’a très justement souligné Laurent Balsiger, il règne parfois une certaine nébulosité autour du suivi du traitement de certains déchets. Même si, en théorie, les déchets exportés à l’étranger doivent respecter des critères écologiques stricts, il n’en demeure pas moins que leur traçabilité peut, dans certains cas, poser problème.
Si la politique actuelle, qui me semble aller clairement dans la bonne direction, permet de créer des filières nationales ou cantonales, je considère que nous faisons un pas important dans la bonne direction. C’est une orientation que je soutiendrai systématiquement.
Retour à l'ordre du jourLa discussion est close.
Ce point de l’ordre du jour est traité.