Secrétariat général du département de la santé et de l'action sociale (SG-DSAS)

Pour le Secrétariat général (SG) du DSAS, l’année 2017 a été celle du changement, que ses collaborateurs-trices ont mené à bien avec cohésion et professionnalisme.

Au début de l’année, l’intégration en son sein de la CIVESS (contrôle interdisciplinaire des visites en établissements sanitaires et sociaux), a conduit à une augmentation significative des ressources humaines (+28 %) du secrétariat général tout en renforçant les échanges pluridisciplinaires et transverses. L’entrée en fonction en juillet de la nouvelle responsable de la CIVESS a permis de rendre effective cette nouvelle organisation.

La fin du mandat présidentiel du CDSAS à fin juin et le départ à la retraite de plusieurs collaborateurs-trices du Secrétariat général ont provoqué une redistribution des tâches et l’arrivée de nouveaux visages. Grâce à un intérim solidement assuré par la Secrétaire générale adjointe durant 4 mois, la transition suite au départ à la retraite du Secrétaire général parti en juillet a pu se faire de manière pro-active et constructive. C’est également la Secrétaire générale adjointe qui a repris la gestion du Comité de révision des mesures de contraintes en établissements socio-éducatifs (COREV) suite au départ à la retraite en septembre du juriste départemental. Nommée en juillet, la nouvelle Secrétaire générale est entrée en fonction en novembre. Son arrivée a coïncidé avec la prise en main du projet de réorganisation du DSAS avec l’appui de l’UCA (Unité de Conseil et d’Appui en management et organisation). Le Conseil d’Etat a en effet décidé de réunir en 2019 en une seule Direction de la cohésion sociale, les deux services en charge de la politique sociale, le SPAS et le SASH ainsi que de transformer le SSP en une Direction générale de la santé.

Outre ce projet de réorganisation, le changement de législature a engendré de nouveaux objectifs fixés par le Chef de département : l’intégration au DSAS de l’Office cantonal des bourses d’études et d’apprentissages (OCBE) de manière à renforcer les liens entre aides sociales et aides de formation. Grâce à ce remaniement institutionnel, le DSAS est en charge aujourd’hui de toutes les prestations sociales accordées sous condition de ressources. Par ailleurs, le rapprochement entre le domaine de la formation et les politiques sociales a encore été renforcé par la présidence de la T1 (transition école-vie professionnelle) confiée depuis cette année au CDSAS. Le développement accru des mesures favorisant l’insertion des travailleurs-euses vulnérables et, dans la même idée, la généralisation à tout le territoire cantonal des unités communes (CSR-ORP) dédiées à la prise en charge des bénéficiaires du RI constituent également deux mesures phares de la législature à venir.

Fin août est paru le Rapport social vaudois 2017, nouvel instrument de pilotage du développement de la politique sociale. Cette seconde édition présente une vue d’ensemble de la situation socio-économique de la population cantonale, en portant une attention particulière sur la pauvreté et les populations vulnérables. Fondé sur l’observation de l’évolution de divers indicateurs au cours des dix dernières années, il mesure pour la première fois un taux de pauvreté à l’échelle du canton, et permet de mesurer l’impact effectif des aides sociales sur le revenu des ménages.

Enfin, en octobre, le Secrétariat général a co-organisé le 4ème Colloque sur la pauvreté proposé par le DSAS, l’Institut des Sciences sociales (ISS) et l’Institut de hautes études en administration publique (IDHEAP) de l’Université de Lausanne (UNIL), le Pôle de recherche national LIVES sur la vulnérabilité dans les parcours de vie, le Centre de compétences suisse en sciences sociales FORS et la Haute école de travail social et de la santé EESP Lausanne (HES-SO). Il était soutenu par le Programme national de prévention et de lutte contre la pauvreté. Pour sa quatrième programmation, les organisateurs ont interrogé le niveau intermédiaire, celui de l’accompagnement des publics précaires. Quelques 400 personnes ont assisté durant 2 jours à 8 conférences plénières et 13 ateliers. Ces rencontres visent à favoriser l’échange entre le monde académique et les acteurs de terrain dans le domaine des politiques sociales.

Les collaborateurs du Secrétariat général ont ainsi vécu une année 2017 riche en changements tout en assurant la continuité dans ses activités. A relever plus particulièrement, l’appui au Chef du Département dans ses actions visant à restreindre les effets des hausses de primes d’assurances dans le canton, à instaurer une aide aux plus démunis en matière de soins bucco-dentaires, à maintenir une surveillance sanitaire de bon niveau et à répondre de la manière la plus complète et fiable possible aux questions que peuvent se poser les usagers de l’administration cantonale au niveau de l’action sociale et sanitaire.

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