Projets particuliers et réalisation des objectifs 18 de la DGEP

Réforme de l’École de la transition (EdT)

En novembre 2018, la DGEP – sur mandat de la cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) – a initié une réforme partielle des structures et des missions de l’EdT qui concerne les classes d’accueil (migrant·e·s primo-arrivant·e·s) ainsi que les classes SAS (Secteur appui en orientation et soutien scolaire). Deux groupes de travail avec des représentant·e·s du terrain ont été constitués afin de trouver les meilleures réponses concrètes pour l’avenir de ces structures. Le premier se penchera sur la certification des jeunes allophones passant par les classes d’accueil, puisque celles-ci seront détachées de l’EdT dès la rentrée d’août 2020. Le second groupe réfléchira aux moyens qui pourraient être mis en place pour renforcer le volet pratique dans le cursus actuel des jeunes dans les classes SAS et augmenter ainsi le taux de leur insertion en formation professionnelle initiale. 

Prolongation d’apprentissage pour l’intégration (PAI)

En août 2018, la DGEP a lancé un nouveau programme en faveur de l’insertion socio-professionnelle des jeunes migrant·e·s, la PAI, destinée aux personnes allophones qui ont trouvé une place d’apprentissage (AFP ou CFC). Ce programme leur permet de consolider leurs connaissances du français et d’acquérir, par le biais de modules, des compétences utiles à l’exercice de leur métier. Au terme de cette première année, elles ou ils poursuivent leur apprentissage comme les autres. Cette prolongation d’une année est possible pour tous les métiers. Prévu pour quatre ans, le programme concerne actuellement 74 apprenti·e·s. 

Davantage de places d’apprentissage dans le canton

Le développement du nombre de places d’apprentissage est une action phare de l’actuel programme de législature du Conseil d’Etat. En 2018, de nombreuses places d’apprentissage ont pu être créées grâce à de nouveaux programmes :

  • 74 places de prolongation d’apprentissage pour l’intégration ont permis à des personnes issues de la migration de débuter leur formation 
  • Grâce à 38 places en formation professionnelle mixte, des jeunes inscrits à l’Ecole de la transition ou au bénéfice du revenu d’insertion ont pu débuter l’une des quatre formations proposées : aide en soins et accompagnement AFP, assistant·e de bureau AFP ou menuisier/menuisière CFC (ébénisterie ou menuiserie)
  • 25 places ont pu être offertes sous le système de réseaux d’entreprises formatrices, un concept qui permet à plusieurs entreprises qui n’auraient pas pu former seules, de mutualiser leurs ressources pour former un·e appenti·e. Six réseaux sont actifs aujourd’hui et plus de 60 places d’apprentissage dans ce système sont déjà prévues pour 2019, confirmant ainsi la dynamique insufflée

Parallèlement, d’autres modèles sont en phase d’expérimentation, tels que les « équipes junior » (aussi appelées « Junior Teams »). Composées de six à huit apprenti·e·s, elles sont conduites par une formatrice-coach ou un formateur-coach, entièrement dédié·e à leur formation. Deux équipes sont actuellement en activité, totalisant une quinzaine de places offertes en 2018. Enfin le DFJC et le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) ont reçu le mandat de créer un groupe de travail interdépartemental qui aura pour objectif de créer quelque 250 places d’apprentissage supplémentaires dans le secteur santé-social. 

La maturité bilingue français-anglais se réforme

Au terme d’une phase pilote de quatre ans, la DGEP a procédé à un recadrage du format de la maturité bilingue français-anglais permettant à la fois d’améliorer la qualité de la formation proposée et de diminuer les risques potentiellement encourus par les élèves. Pour assurer la meilleure compatibilité possible entre les plans d’études vaudois et ceux des écoles partenaires à l’étranger, les destinations proposées ont été limitées à la Grande-Bretagne. Cela permet aussi de réduire la distance géographique entre les élèves, leurs parents et les organismes en charge de la formation. Le nombre de places proposées pas les écoles partenaires britanniques étant limité, le nombre de candidat·e·s a été revu à la baisse. 

Lancement de la maturité spécialisée communication et information

Dans un monde multimédiatisé, où les domaines de la communication et des réseaux d’information se sont incroyablement développés ces dernières années, une nouvelle maturité spécialisée orientation communication et information a été proposée, dès la rentrée 2018, aux détentrices et aux détenteurs d’un certificat de culture générale. Cette voie de formation répond donc à de nouveaux besoins, tout en offrant de véritables opportunités et une employabilité accrue sur le marché du travail. Ce cursus débouchera sur un certificat de maturité spécialisée du domaine communication et information. Il est le fruit d’une étroite collaboration entre la DGEP, les écoles de culture générale et les quatre partenaires : la Haute école de gestion Genève (HEG-GE), la Haute école d’ingénierie et de gestion du Canton de Vaud (HEIG-VD), l’Ecole romande d’arts et de communication (ERACOM) et la Haute école de gestion & tourisme. 

Certification qualité des gymnases vaudois

En 2018, la DGEP a lancé une démarche visant à mettre en œuvre un système qualité adapté aux besoins de chaque établissement du Secondaire II (écoles professionnelles et gymnases) tout en atteignant le niveau d’exigence d’une norme suisse, reconnue pour les écoles d’enseignement général et professionnel. L’objectif est que les 11 gymnases vaudois obtiennent le « Quality School Certificate (QSC) » à l’horizon 2023. L’obtention de ces certificats sera à la fois une reconnaissance externe de la qualité des prestations dispensées dans chaque établissement de la DGEP et une preuve tangible que les exigences légales, relatives au développement de la qualité dans la formation, sont satisfaites.

Mise en place d’un système de contrôle financier interne

Au cours de l’année 2018, la DGEP a démarré la mise en place d’un Système de contrôle interne (SCI) avec pour objectif de répondre aux exigences de la norme NAS 890. Ce processus, supervisé par le Service d’analyse et de gestion financières (SAGEFI), permettra l’implémentation du SCI en deux étapes. La première, franchie en 2018, consistait à évaluer l’environnement des contrôles financiers existants. La seconde, initiée en 2018 et qui a pour objectif de s’achever en 2019, consiste à rédiger les contrôles financiers existants et à mettre en place les contrôles manquants. 

Partager la page

Partager sur :