Davantage de moyens pour la santé mentale des jeunes

L'impact du COVID-19 sur la santé mentale des enfants et des jeunes a été majeur. La pandémie a accentué les difficultés pesant déjà sur certaines et certains et accru les difficultés rencontrées par les familles les plus vulnérables. Des enfants ont parfois été exposés à de multiples pressions, voire à de la violence. Ce constat avait conduit le Conseil d’Etat à adopter, en juin 2021, un plan de 15 mesures pour environ 5 millions de francs, élaboré conjointement par les départements de la santé et de l’action sociale (DSAS) et de la formation de la jeunesse et de la culture (DFJC). Il vise à renforcer plusieurs prestations de la prévention jusqu’à la prise en charge médicale. Pour poursuivre ce travail, le Conseil d’Etat adopte un train de mesures et un crédit supplémentaire de plus de 11 millions de francs pour 2022.

Troubles anxieux, phobie et décrochage scolaire, augmentation des états dépressifs, violences familiales ou encore mésusage des écrans: ce sont quelques-unes des problématiques qui ont fortement touché les jeunes et les enfants, d’autant plus lorsque leurs familles sont vulnérables, en raison des tensions générées par le COVID-19. Des mesures urgentes ont aussitôt été prises par le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) et le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) afin de répondre aux besoins en santé mentale des enfants et des jeunes, en particulier dans les domaines de la pédopsychiatrie, du soutien psychologique aux élèves, aux étudiants et aux apprentis, de l’appui à la scolarité et à la formation et de la protection de l’enfant.

Adopté en juin 2021, un plan d’action décliné en 15 mesures et financé à hauteur de 5 millions de francs était venu renforcer le dispositif d’urgence couvert par le budget courant des services concernés ou par les mesures financières dans le cadre du COVID-19.

Ce programme vise à renforcer les structures existantes de la prévention (ateliers de sensibilisation contre le risque suicidaire en milieu scolaire et extension du site ciao.ch aux jeunes adultes) jusqu’à la prise en charge médicale, en passant par le repérage et l’intervention précoce en milieu scolaire ou encore la protection de l’enfance (orientation et prise en charge médicale des enfants exposés à la maltraitance). Il s’agissait à la fois d’élargir l’offre, de réduire les temps d’attente pour les familles et les jeunes lorsqu'ils doivent accéder à des prestations de soutien.

 Communiqué de presse du 04.04.22

Partager la page

Partager sur :