Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 8 novembre 2022, point 8 de l'ordre du jour

Texte déposé

Les émissions de gaz à effet de serre du canton de Vaud s’élevaient, en 2019, à 4'800’000 tonnes de CO2-eq. Elles provenaient à 43% de la mobilité (2'100’000 t CO2-eq), 35% des bâtiments (1'700’000 t CO2-eq), 10% de l’agriculture (490'000 t CO2-eq), 9% de l’industrie (410’000 t CO2-eq), et 2% du traitement des déchets et des eaux usées (100'000 t CO2-eq) [1].

 

En juin 2020, le Conseil d’État a présenté le Plan climat vaudois (1 génération) et s’est donné pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre du territoire cantonal de 50% à 60% d’ici 2030 (par rapport à 1990) et de viser la neutralité climatique au plus tard en 2050 [2].

 

Afin de savoir si notre politique est sur le bon chemin pour atteindre les objectifs du Plan climat vaudois, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

  1. Comment se décline l’objectif général de 50% à 60% de réduction d’ici 2030 pour les différents secteurs (mobilité; bâtiments; agriculture; industrie; traitement des déchets et des eaux usées) ?
  2. Quels chiffres le Conseil d’Etat suggère-t-il d’utiliser pour les émissions territoriales de 1990 pour les différents secteurs ?
  3. Où en sommes-nous, secteur par secteur, au regard des objectifs 2030 ?
  4. Pour chaque secteur, selon les connaissances actuelles, le Conseil d’Etat peut-il estimer si les objectifs 2030 seront atteints ?
  5. Pour les secteurs où les objectifs 2030 semblent, pour le moment, difficilement atteignables, que propose le Conseil d’Etat pour rendre ces objectifs atteignables ?

 

Je remercie le Conseil d’Etat de l’accueil qu’il réservera aux différentes questions posées.

 

Sébastien Humbert

Député

 

[1] https://www.vd.ch/fileadmin/user_upload/themes/environnement/climat/fichiers_pdf/VD_BilanGES_Territoire_Rapport_FINAL.pdf

[2] https://www.vd.ch/themes/environnement/climat/

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Cloé PointetV'L
Joëlle MinacciEP
Laurent MiévilleV'L
Blaise VionnetV'L
Oscar CherbuinV'L
Denis DumartherayUDC
Didier LohriVER
Yannick MauryVER
Céline MisiegoEP
Sabine Glauser KrugVER
Aurélien DemaurexV'L
Jerome De BenedictisV'L
Théophile SchenkerVER
Kilian DugganVER
Valérie ZoncaVER
Nathalie VezVER
Jean-Louis RadiceV'L
Circé Barbezat-FuchsV'L
Graziella SchallerV'L
Felix StürnerVER
Pierre-André RomanensPLR

Document

22_INT_151-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Sébastien Humbert (V'L) —

« Le combat pour le climat est une question de vie ou de mort pour notre sécurité aujourd’hui et pour notre survie demain. » Ces mots sont ceux du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres. D’ailleurs, le Conseil d’Etat vient d’annoncer 200 millions de plus pour le Plan climat vaudois et je l’en remercie. Le Grand Conseil est pleinement conscient de cette urgence et nous votons et allons voter régulièrement sur des objets ayant pour but de réduire les émissions de CO2. Le Conseil d’Etat a présenté le Plan climat vaudois et s’est donné pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre du territoire cantonal de moitié d’ici 2030 et de viser la neutralité climatique pour 2050 au plus tard. Afin de savoir si les moyens que nous sommes prêts à mettre à disposition de l’urgence climatique sont alignés avec nos ambitions, un point de situation serait utile.

C’est pourquoi j’ai l’honneur de demander au Conseil d’Etat :

  • La possibilité d’obtenir les chiffres sur lesquels il suggère de se baser pour calculer l’objectif 2030.
  • La déclinaison de cet objectif général pour les différents secteurs que sont la mobilité, le bâtiment, l’agriculture, l’industrie et le traitement des déchets et des eaux usées.
  • Une estimation concernant la possibilité d’atteindre ou non des objectifs fixés dans le Plan climat vaudois, en prenant en compte les différentes actions prévues.

Ces informations nous permettront de savoir pour quels secteurs nous sommes sur la bonne voie et pour quels secteurs, si c’est le cas, il faudra passer à la vitesse supérieure. Je remercie le Conseil d’Etat pour l’accueil qu’il réservera aux différentes questions posées.

Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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