Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 10 mai 2022, point 10 de l'ordre du jour

Texte déposé

Jeudi 24 mars, dans la matinée, cinq personnes d’une même famille sont tombées dans le vide depuis leur balcon situé au 7e étage d’un appartement à Montreux.

Les cinq victimes sont de nationalité française et toutes issues de la même famille : Le père de 40 ans, son épouse de 41 ans, la sœur jumelle de celle-ci et la fille du couple, âgée de 8 ans, sont les quatre personnes décédées. Le fils, âgé de 15 ans, est hospitalisé dans un état grave.

 

L’enquête n’est pas terminée, mais celle-ci aura pour but d'éclaircir les circonstances du drame survenu à Montreux.

 

Néanmoins dans l’attente de l’enquête se pose aujourd’hui des questions quant à la nature des liens que les pouvoirs publics entretenaient avec cette famille française de cinq personnes, dont une seule, le fils de 15 ans, a survécu à la chute de sept étages.

 

 

Plusieurs acteurs sont potentiellement concernés : la municipalité de Montreux, le département cantonal de justice et police, celui de l’instruction publique, de même que les services de la protection judiciaire de la jeunesse.

 

Y aurait-il eu des dysfonctionnements, manque de base légale ou manque de communication à quelque échelon que ce soit, qui expliqueraient, par exemple, que la fillette de 8 ans morte à cette occasion, n’ait pas eu d’existence légale aux yeux des autorités vaudoises ?

 

Ainsi, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

La Direction générale de l'enfance et de la jeunesse était-elle au courant de quoi que ce soit afférent à cette famille ?

 

Y a-t-il eu de la part de personnes physiques ou morales des informations relatives à cette famille qui seraient parvenues à quelque autorité que ce soit ?

 

La crise sanitaire liée au Covid a-t-elle empêché la DGEO d’effectuer des contrôles au domicile de cette famille ?

 

Le canton a-t-il cherché à entrer en relation avec le contrôle des habitants de la commune de Montreux afin de prendre des renseignements sur cette famille, et si non, pourquoi ?

 

Y a-t-il un environnement sectaire dans ce dossier, qui prendrait racine dans notre Canton ou plus particulièrement dans la région de Montreux, par exemple ?

 

L'Auberson, le 03.05.2022

 

Yvan Pahud

Député

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Aliette Rey-MarionUDC
Nicolas BolayUDC
Jean-François ThuillardUDC
Jean-Marc SordetUDC
Werner RiesenUDC
Sacha SoldiniUDC
Pierre-Alain FavrodUDC
Denis RubattelUDC
Cédric WeissertUDC
Jean-Luc BezençonPLR

Document

22_INT_59-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Yvan Pahud (UDC) —

Le 24 mars dernier, dans la matinée, cinq personnes d’une même famille sont tombées dans le vide depuis leur balcon situé au 7e étage d’un appartement, à Montreux. Les cinq victimes sont de nationalité française et toutes issues de la même famille : le père de 40 ans, son épouse de 41 ans, la sœur jumelle de celle-ci et la fille du couple âgée de 8 ans sont décédés. Le fils âgé de 15 ans est hospitalisé dans un état grave. L’enquête n’est pas terminée, mais elle aura pour but d’éclaircir les circonstances du drame survenu à Montreux.

Plusieurs acteurs sont potentiellement concernés : la Municipalité de Montreux, le Département cantonal de justice et police, celui de l’instruction publique, de même que les services de la protection judiciaire de la jeunesse. Y aurait-il eu des dysfonctionnements, manque de bases légales ou manque de communication, à quelque échelon que ce soit, qui expliqueraient par exemple que la fillette de 8 ans morte à cette occasion n’ait pas eu d’existence légale aux yeux des autorités vaudoises ? Par ces quelques questions qui ne visent pas à remettre en cause les compétences et le travail effectué, il s’agit de voir s’il y a eu des dysfonctionnements afin de pouvoir éventuellement améliorer le système. Dès lors, j’attends les réponses du Conseil d’Etat que je remercie d’avance.

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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