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Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 25 janvier 2022, point 3.2 de l'ordre du jour

Texte déposé

La semaine dernière se sont ouverts les procès des activistes de la Zad évacué de la colline du Mormont il y a bientôt une année. Une actualité qui nous rappelle que militer sereinement, collectivement, et à visage découvert hors des institutions est devenue une tâche bien difficile, et qu’il vaut mieux être du côté des multinationales que du côté des militant-e-s politiques.

 

Dans ce contexte, les procès constituent la face exposée d’un iceberg : les moyens de surveillance informatiques et téléphoniques mis en œuvre en amont des opérations de terrain complètent en effet l’arsenal des services de polices. Si nous apprenions en octobre dernier que le service de renseignement cantonal n’avait pas récolté de données sur la Grève du Climat en particulier, la mise en œuvre de la loi LMPT acceptée par le peuple en juin dernier interroge le renforcement du dispositif de surveillance des militant-e-s politiques.

 

Dans ce contexte, nous avons l’honneur de poser la question suivante au Conseil d’État :

Quelles sont les directives du Conseil d’État vis-à-vis des techniques de surveillance et de mise en écoute téléphonique préventive des militant-e-s politiques actifs-ves dans les mouvements sociaux liés aux luttes pour le climat, mais aussi aux luttes féministes, aux luttes antiracistes et aux luttes anticapitalistes ?

 

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