Point séance

Séance du Grand Conseil du mercredi 15 décembre 2021, point 33 de l'ordre du jour

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Texte adopté par CE - INT Aminian 17_INT_036 - publié

Transcriptions

Je remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse aussi tardive que lacunaire. « La règle pour un gymnase est de 1200 élèves. C’est ce que nous visons. », déclarait M. Lionel Eperon, Directeur général de l'enseignement postobligatoire (DGEP), dans Le Courrier du 9 septembre 2020. Pour les nouvelles constructions à venir, le Conseil d’Etat a planifié des établissements qui ne dépasseront pas une capacité de 1200 élèves en moyenne. Telle était la réponse du Conseil d’Etat à mon interpellation en juillet 2021. Bien que le Gymnase de Burier ne soit malheureusement pas le seul à faire exception à la règle des 1200 élèves par établissement, il s’apprête par la grâce de son extension à accueillir 2200 élèves à la rentrée prochaine. On est très loin des promesses de l’Etat de Vaud qui s’était engagé à plusieurs reprises à maintenir des gymnases à taille humaine ne dépassant pas 1200 élèves. Pourtant, M. Broulis a porté le rapport du Conseil d’Etat de janvier 2012 relatif au postulat de M. Jean-Robert Yersin, qui admettait que la taille idéale des gymnases se situait entre 800 et 1000 étudiants. Ledit rapport mettait déjà l’accent sur les problèmes de sureffectif, de déplacements d’élèves et de gymnases mammouths. Mme Anne-Catherine Lyon, la précédente cheffe du Département de la formation, s’appuyait aussi sur le rapport Yersin pour affirmer qu’il ne fallait plus pas plus de 1000 élèves par établissement, raison pour laquelle elle prévoyait deux gymnases sur le site de Burier. La réponse du Conseil d’Etat est donc une fable et je ne suis pas loin de penser que la gestion de ce dossier est un fiasco complet pour les membres du Conseil d’Etat qui en ont eu la responsabilité. Nos gymnasiennes et gymnasiens méritent mieux que des promesses non tenues et des errances en matière de planification.

La discussion est ouverte.

La réponse du Conseil d’Etat n’est pas lacunaire. Elle est peut-être lasse à force de présenter systématiquement la même problématique. A un moment, on a tendance à être synthétique. On a déjà expliqué en long et en large que la planification des gymnases a dû être revue. Il est apparu nécessaire de réaliser l’extension du Gymnase de Burier et de le porter à 2100 élèves pour que l’extension soit séparée du Gymnase de Burier dès que celui d’Aigle verra le jour, en 2024 ou 2025. Tous les moyens supplémentaires demandés ont été accordés et sont déployés soit partiellement soit entièrement. La DGEP et la direction du Gymnase de Burier travaillent encore sur les ajustements nécessaires à l’accueil d’autant de jeunes sur le site, notamment sur la question de la restauration.

Nous nous sommes toujours engagés pour que les gymnases ne dépassent pas l’effectif de 1200 à 1500 élèves – nous avons surtout parlé de 1500 élèves, madame la députée, non de 1200. Sur cette question, au moment où nous indiquions ce chiffre, nous précisions qu’à Burier, nous allions devoir faire une exception temporaire, le temps que le gymnase d’Aigle se construise et soit opérationnel.

Une fois de plus, je vous signale que l’extension du Gymnase de Burier retient toute l’attention du Conseil d’Etat qui analyse systématiquement comment mettre en place au plus vite un gymnase qui ne dépasse pas 1500 élèves.

Je remercie Mme la conseillère d’Etat pour ses explications. C’est dans la réponse du Conseil d’Etat qu’il est écrit que les nouvelles constructions à venir – gymnase du Chablais, notamment – ne dépasseront pas une capacité de 1200 élèves en moyenne. C’est ce que j’ai rapporté. Je vous prie de m’excuser de faire une lecture différente de la vôtre.

Madame la députée, il est aussi indiqué que la jauge de 1500 élèves – 1600 maximum – avait été retenue. C’est une estimation – 1200 à 1500 élèves – à prendre en compte pour la capacité de l’ensemble des lieux de formation gymnasiaux en ce moment. Il ne faut pas penser que dépasser la jauge de 1200 est une violation des engagements indiqués. Aujourd’hui, un effectif de 1200 à 1500 élèves est considéré comme acceptable. La situation de Burier, avec l’extension et 2100 élèves, a été identifiée comme exceptionnelle et temporaire.

La discussion est close.

Ce point de l’ordre du jour est traité.